Depuis le 24 avril dernier, les écoliers du public ne font plus cours et la situation n’est pas près de s’arranger puisque les négociations sont actuellement au point mort.
De rencontres en rencontres, les positions des deux camps restent figées.
Le gouvernement souhaite mener des études “approfondies” sur le terrain afin de savoir qui mérite de bénéficier des avancements de salaire et autres intégrations. Le mouvement syndical, lui, ne l’entend pas de cette oreille et exige le respect du procès-verbal qu’il a signé avec les différents ministères concernés (Education, Fop et Finances).
Là est le point de la discorde. Hier, les agents de l’Education ont bravé ainsi l’interdiction de la préfecture et réaffirmé le maintien de la grève. Ils ont, toutefois, reconnu que dans les deux collèges de la capitale, Mbuweni et Coulée, deux enseignants souhaitaient faire cours, sauf qu’aucun élève ne s’était présenté.
L’appel du commissariat à l’Education est resté vain (lire notre édition d’hier). Pour l’intersyndicale qui, rappelons-le, n’a pas pu manifester jusqu’à la Place de l’Indépendance, la réunion de dimanche dernier avec le gouvernement n’a rien donné du concret et est donc synonyme du maintien de la grève.