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Hommage I Gsfa, 37 ans d’existence : la course à l’excellence

Hommage I Gsfa, 37 ans d’existence : la course à l’excellence

Éducation | -   Mariata Moussa

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L’établissement enregistre les meilleurs résultats aux examens nationaux avec un taux de réussite de 100% pour la série C au baccalauréat. Les autres séries ont aussi de meilleurs résultats qui tournent au tour de 97-98%, mais la série C reste de loin la meilleure

 

1986-2023 : le groupe scolaire Fundi Abdoulhamide (Gsfa) comptabilise 37 ans. Durant son existence, l’établissement a raflé une grande partie des trophées de jeux et concours organisés dans écoles de la place dont le plus important est le prix de l’éloquence de l’Océan indien. «Organisé sur l’île de la Réunion en 2022, ce prix du meilleur orateur de l’Océan indien a fait la fierté de notre établissement», a déclaré, Issa Miradji, directeur du primaire. Cette fierté dont l’établissement a arraché au niveau régional à travers d’Asma Mohamed est devenue une inspiration des 1717 élèves de l’établissement, de la maternelle à la terminale.


Cet effectif enregistré pour cette année scolaire 2023 est repartie en 9 classes de la maternelle, 17 du primaire, 15 du collège et également 9 au lycée dont trois classes de seconde, trois de première et trois de terminale. «L’établissement enregistre les meilleurs résultats aux examens nationaux avec un taux de réussite de 100% pour la série C au baccalauréat. Les autres séries enregistre aussi de meilleurs résultats qui tournent au tour de 97-98%, mais la série C reste de loin la meilleure», a ajouté le directeur. Quant à cet effectif de 1717, il est reparti entre 914 filles et 803 garçons. «Cette domination féminine n’est pas une figuration car les places des meilleures élèves sont occupées par la gente féminine. Dans tous les niveaux, les deux ou les trois sont des filles meilleurs «, a indiqué le directeur du primaire.


Interrogé sur le secret qui s’y trouve est qui a fait de l’établissement une référence, Issa Miradji a parlé d’un homme, Ali Mzé. Longtemps directeur du Gsfa, Ali Mzé a dédié sa vie à cette école. «Son objectif principal était de faire du Gsfa la meilleure école de la place et a tout fait pour y parvenir cela a aussi été possible car les actionnaires avaient confiance en lui et lui laissaient gérer et au autre aspect, son épouse ne se mêlait pas des activités de l’établissement,» a déclaré le responsable de l’école primaire.

De nombreux cadres au niveau national et international

De son côté, un parent qui n’a pas souhaité décliné son identité a ajouté que «le directeur veillait sur tout, il ne laissait rien lui échapper. Que ce soit l’administration ou le volet pédagogique, Ali Mzé était toujours là et prenait les décisions qu’il faut». Cet avis est partagé par Issa Miradji qui a ajouté que malgré son sourire, en cas de manquement, il sanctionnait que ce soit le corps enseignant, l’administration ou les élèves. De son côté, Ouled Ahmed estime que cette réussite a eu sa place grâce à la façon de sélectionner les enseignants. «La compétence était la seule critère de sélection. Le copinage, les relations n’avaient pas de place et c’est pour cela que l’établissement a réussi à se procurer les meilleurs enseignants du système public». A en croire Ouled Ahmed, cette réussite interne marquée par les meilleurs scores au baccalauréat se migrait aussi avec les élèves.


Pour les études à l’extérieur, les élèves du Gsfa réussissaient sans trop de difficultés. «Les jeunes cadres au niveau national et international sont des produits de Gsfa. Il aurait était mieux de les répertorier afin de pouvoir les suivre partout oû ils s’y trouvent». Au terme de son intervention, Ouled Ahmed suggère une délocalisation de l’établissement dans les autres îles et autres coins de Ngazidja.


Créé en 1986, 7 ans après l’école française, le Gsfa est devenu l’école de la classe moyenne des cadres comoriens. Une année d’activité, l’établissement qui a vu le jour au foyer Awlad El-Komor a déménagé dans les locaux qui abritait l’ancienne école française, la mission catholique. Après un temps, l’établissement grandit, les locaux de la mission catholique deviennent de plus en plus exiguës, le déménagement s’est imposé. Après la construction des locaux de Hamramba, l’école a occupé les lieux en installant la maternelle et au fur et à mesure, tout l’établissement.

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