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Inscription aux examens nationaux  I L’Orec de Ndzuani clarifie la procédure

Inscription aux examens nationaux  I L’Orec de Ndzuani clarifie la procédure

Éducation | -   Sardou Moussa

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« Cette année, l’inscriptions aux examens se fait en ligne. Certains sont surpris, mais c’est le message qui a été mal véhiculé. Et contrairement à ce qui se dit, les droits ont plutôt baissé : pour le bac c’est 9 000 francs. Les inscriptions sont ouvertes du 11 janvier au 12 mars, mais jusqu’à maintenant les gens ne sont pas réveillés. Ils n’ont pas ouvert leurs comptes Holo, ni rassemblé leurs bulletins… Et pourtant il ne reste plus qu’un peu plus d’un mois », a averti le directeur de l’Orec, Youssouf Ladhati.

 

Les responsables de l’Office régional des examens et concours (Orec) de l’île de Ndzuani ont tenu une conférence de presse le jeudi dernier pour dissiper les incompréhensions des élèves et de leurs parents sur le nouveau mode d’inscription aux examens nationaux de fin d’année, décidé par le ministère de l’Education nationale. L’Orec estime que des contrevérités circulent à ce sujet, notamment sur le volume du dossier, le montant des frais ou le mode de paiement.

«Un manuel d’inscription en ligne»

« Cette année, l’inscriptions aux examens se fait en ligne. Certains sont surpris, mais c’est le message qui a été mal véhiculé. Et contrairement à ce qui se dit, les droits ont plutôt baissé : pour le bac c’est 9 000 francs. Les inscriptions sont ouvertes du 11 janvier au 12 mars, mais jusqu’à maintenant les gens ne sont pas réveillés. Ils n’ont pas ouvert leurs comptes Holo, ni rassemblé leurs bulletins… Et pourtant il ne reste plus qu’un peu plus d’un mois », a averti le directeur de l’Orec, Youssouf Ladhati. Notons que pour le Bepc (Brevet d’études du premier cycle), l’examen d’entrée en sixième et les épreuves facultatives de dessins et de sport, ces frais s’élèvent respectivement à 5 000, 4 000 et 1 000 francs. Précisons aussi que Holo, le mode de paiement choisi par le ministère, est la solution de transfert monétaire par téléphonie mobile proposée par la Banque de développement des Comores (Bdc).

 

Poursuivant les explications, le responsable du service des examens de l’Orec, Zakaria Soifaoui, a signalé que pas grand-chose n’a changé cette année, contrairement aux supputations. «Le dossier de candidature contient les mêmes pièces, ce qui a changé, c’est seulement le mode d’inscription. Ce travail doit être fait par les directeurs des établissements. Et même s’il est dit que les candidats au bac feront leur inscription eux-mêmes, il incombe aux directeurs des établissements de veiller à ce qu’ils le fassent correctement », a-t-il fait savoir.Le responsable du service des examens explique le choix des inscriptions en ligne (via le site internet de l’Office national des examens et concours, www.oneckm.net) par le souci des autorités éducatives d’ « inciter les élèves à se familiariser avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour ne pas avoir des difficultés plus tard à l’université ».


Et au cas où les directeurs des établissements eux-mêmes n’auraient pas bien assimilé la procédure informatique, ils peuvent toujours, selon Soifaoui, se faire assister par des inspecteurs pédagogiques, ou directement par l’Orec.Le mode d’inscription et de paiement décidé cette année est le suivant : les pièces des dossiers des candidats sont numérisés (chaque fichier doit peser moins de 300 kilooctets) et déposées sur un compte utilisateur ouvert sur le site de l’Onec. Un compte Holo est ensuite ouvert au nom du candidat ou de l’établissement, dans lequel est déposé le montant du droit à payer.


Cette procédure est expliquée dans un « manuel d’inscription en ligne » d’une dizaine de pages, qui reste apparemment assez difficile à comprendre pour de nombreux chefs d’établissements, peu familiarisés avec l’outil l’informatique. «Moi personnellement j’avoue que je n’y comprends que dalle ! Je vais devoir recourir au service de quelqu’un qui s’y connait en ordinateur (sic). Et je ne suis pas seul. Vous savez, à la direction de l’enseignement, quelqu’un nous propose de le faire à notre place moyennant 750 francs le dossier, mais je trouverai quelqu’un pour me le faire gratuitement », nous a confié un directeur d’école primaire publique.

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