Lors de la 4ème édition des journées scientifiques de la faculté des sciences et techniques de l’Université des Comores (Udc), des enseignants chercheurs ont exprimé leurs doléances envers l’Etat pour un accompagnement professionnel, et un financement afin de renforcer leurs compétences en recherche. Ils ont souligné le manque de budget pour la recherche, empêchant ainsi l’accès à des laboratoires de qualité dans le pays. Selon un professeur en microbiologie, la faculté rencontre des problèmes majeurs car le budget actuel ne couvre que les salaires des travailleurs de l’université. Bien que la faculté dispose de compétences en recherche, il est difficile d’accompagner les étudiants dans leurs projets et de leur permettre de réaliser leurs rêves sans accès à des équipements de pointe. L’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) a signé un accord de partenariat avec la faculté pour lui fournir un laboratoire de détection des maladies zoonotiques.
Un laboratoire de détection
des maladies zoonotiques
Cependant, il manque un bâtiment adéquat pour installer le laboratoire à l’université, ce qui nécessite une décision du ministère de l’éducation. Le laboratoire permettrait de détecter des maladies graves telles que la Covid-19 et Ebola, ce que les laboratoires comoriens ne peuvent pas faire actuellement. Dans le département de physique, les enseignants ont mentionné qu’ils disposent d’équipements pour réaliser des travaux pratiques de deuxième et troisième année, et participe à des projets d’énergies renouvelables. Cependant, pour le laboratoire de physique nucléaire et environnement, ils attendent des équipements supplémentaires pour renforcer leurs capacités et ouvrir trois nouveaux masters d’ici 2025.