Il y a près d’un mois, l’Office national des examens et concours (Onec) publiait les statistiques officielles des inscriptions pour les examens nationaux. Ces données montrent une participation massive des candidats, avec des épreuves réparties selon un calendrier précis, qui permet une organisation méthodique sur l’ensemble du territoire.
Les candidats du baccalauréat, qui sont au total 13 392, passent leur examen dans 28 centres. Ceux-ci se répartissent ainsi : 16 à Ngazidja, 9 à Ndzuani et 3 à Mwali. Une répartition qui vise à faciliter l’accès aux épreuves pour tous les élèves, peu importe leur localisation.

Parmi les différentes séries proposées, la série A4 se distingue avec le plus grand nombre de candidats, totalisant 7 101 élèves. Notamment, 3 887 de ces candidats sont des femmes, représentant 54,74% de cette série. La tendance se confirme également dans la série A1, où les candidates féminines constituent 60,33% des inscrits.
Cependant, certaines séries restent dominées par les candidats masculins. Par exemple, la série A2 compte 70,94% de garçons contre 29,06% de filles. Les séries techniques telles que STC et STI présentent également une majorité masculine, avec respectivement 91,67% et 87,50% de garçons.

La parité est atteinte dans la série C, où les effectifs sont parfaitement équilibrés avec 50% de filles et 50% de garçons. La série G, quant à elle, affiche une légère prédominance masculine avec 51,46% contre 48,54% de candidates féminines. Ces statistiques reflètent une dynamique encourageante en termes de participation féminine dans le baccalauréat 2024. Une avancée significative vers une égalité des genres dans l’éducation, malgré les disparités encore présentes dans certaines filières techniques.