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Le ministère des Affaires islamiques remet 14 millions à 44 écoles coraniques

Le ministère des Affaires islamiques remet 14 millions à 44 écoles coraniques

Éducation | -   Abdallah Said Ali

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«Cette somme servira de bouffée d’oxygène aux projets de développement de ces écoles coraniques», a déclaré le ministre Mohamed Housseine Djamalilaili.

 

Le ministère des Affaires islamiques a remis officiellement, lundi dernier, une somme de 14 millions de francs comoriens aux responsables de 44 écoles coraniques, sélectionnées au niveau des îles. Soit environ, 500. 000 francs par école coranique ou Payalashiyo. À cette occasion, le ministre des Affaires islamiques, Mohamed Housseine Djamalilaili a insisté sur le rôle des établissements coraniques dans l’apprentissage du coran, des traditions comoriennes et la consolidation de la paix et la cohésion dans la société comorienne. Réformer les écoles coraniques reste, selon le ministre, un souci pour le gouvernement comorien. La tâche n’est pas facile pour toucher l’ensemble des écoles coraniques. On compte aujourd’hui 1.481 établissements coraniques recensés récemment dans le pays, «il faudra beaucoup de vigilance et d’efforts». «Cette somme servira de bouffée d’oxygène aux projets de développement de ces écoles coraniques», a déclaré Mohamed Housseine Djamalilaili.


À cette occasion, le secrétaire général de l’association des écoles coraniques de Moroni, Aboubacar Mnamdji,  a salué cette initiative de financer les activités des établissements coraniques. Il a appelé le gouvernement à une réflexion approfondie quant à la préservation des écoles coraniques, «base de la religion». «C’est le chemin à suivre pour conserver les bonnes bases religieuses que nous avons héritées, qui nous ont permis de ne pas succomber aux tentations des nouveaux autres courants qui veulent s’installer ces derniers temps dans notre pays et troubler la paix qui n’a jamais cesser de régner dans les îles», conclura-t-il. Les chefs des villages présents ont penché sur l’avenir des écoles coraniques et de l’éducation arabo-islamique.  Pour eux, l’enseignement coranique manque son reflet d’antan. «Les enfants ne vont plus à l’école coranique comme il était de tradition, les mosquées sont désertées. Les parents fuient leur part de responsabilités et le gouvernement joue la sourde oreille», regrette Fundi Ali Djae, appelant chacun à prendre ses responsabilités pour enseigner la religion qui, selon lui, a fait des îles Comores «un pays fraternel et paisible».


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