Un atelier de restitution de la stratégie nationale de la formation continue dans le secteur de l’Education nationale s’est tenu le samedi 14 décembre au siège de la coordination de l’inspection générale de l’Education nationale (Igen). Organisé à travers le partenariat de l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem), cet atelier a eu pour but de permettre au département de l’éducation nationale de valider cette stratégie. Faisant objet de réflexion des techniciens et cadre du secteur, cette rencontre nationale avait également pour objet d’améliorer le niveau des enseignants et la qualité de l’enseignement en Union des Comores. Selon le ministre de l’Education, la formation continue est une des options de la politique adoptée dans le cadre du plan de transition du secteur éducatf(Ptse).

Quatre phases importantes

Pour le ministre Moindjié Mohamed Moussa, cette politique, Ptse, se définit sur quatre phases importantes : «faire un état des lieux de la formation continue dans l’éducation et élaborer une stratégie nationale de la formation continue dans l’éducation». L’élaboration des plans de mise en œuvre de la stratégie de la formation continue dans l’éducation et l’élaboration des plans de la formation continue conforme à la stratégie et aux plans d’action ont été également mentionnées. «Après l’atelier national sur l’état des lieux, tenu à Moroni du 29 au 31 octobre 2018, nous nous retrouvons aujourd’hui pour suivre, débattre amender et valider cette stratégie nationale de la formation continue dans l’éducation», a souligné le ministre.

Moindjie Mohamed Moussa a également déclaré qu’il «espère que les deux phases suivantes, en l’occurrence l’élaboration des plans de mise en œuvre de la stratégie et les plans d’actions de la formation continue se fassent dans les meilleurs délais. Cela permettra dès le premier trimestre de l’année 2020, aux personnels du secteur de l’éducation de poursuivre les formations continues, lesquelles contribuent à l’amélioration des apprentissages de nos enfants et à la hausse du taux de réussite aux examens nationaux».

Ainsi, dans son mot d’ouverture, le représentant du coordinateur de l’Igen, Moussa Abdallah Moumine, a invité les participants à «faire part de leurs points de vue et à livrer leurs observations. C’est ainsi que nous remettrons aux mains du ministre un produit de qualité qui engage l’avenir de nos enfants et des cadres du domaine». De son coté, le coordonnateur de l’Ifadem pour l’organisation internationale de la francophonie a tenu à préciser que cet atelier de validation doit mettre en avant l’engagement de tous les acteurs du secteur pour améliorer la qualité de l’enseignement aux Comores à tous les niveaux.