Abdallah Djalim, secrétaire général du ministère de l’Education, a tenu à le faire savoir. “Le gouvernement poursuit le paiement. Une promesse qu’il a accepté de tenir et qui aujourd’hui se traduit par des actes. Un nombre important d’enseignants ont touché leurs salaires. Certes le processus prend du temps car nous voulons également contrôler, mais il se terminera bientôt et Ngazidja sera payé. Pour le moment, à la demande du ministre des Finances, l’opération est suspendue afin que soit versé le salaire du mois d’avril. Je ne vois pas pour quelle raison ils continuent de pénaliser les élèves”, regrette-t-il. Il citera un taux qui oscille entre 70 et 100%, s’agissant du nombre d’enseignants payés. “Il reste au maximum deux tranches. La deuxième tranche ne demandera pas beaucoup d’argent. Pour le cas de Ndzuwani, la faute leur revient car jusqu’à maintenant ils n’ont pas envoyé leurs états du mois de mai malgré maintes relances”, s’est défendu le secrétaire général du ministère de l’Education.
Reconnaitre les efforts consentis
Il appelle les syndicalistes à faire preuve de responsabilité en reconnaissant la bonne volonté du gouvernement. “Trop c’est trop. Qu’ils sachent qu’un syndicaliste a des droits tout comme des devoirs”, a-t-il lancé avant de prévenir que “le gouvernement ne pourrait pas rester les bras croisés alors que les enfants du pays sont pénalisés.
”Y aura-t-il des mesures de rétorsion si le blocage persistait ? Effectivement comme l’a laissé entendre notre interlocuteur. Par contre la forme que prendront ces dernières reste à déterminer. Mais pour le moment l’intersyndicale campe sur ses positions et veut qu’une date butoir au terme de laquelle, le salaire de Ngazidja sera soit versé soit fixé. Moussa Mfoungouliye, le patron des syndicalistes, dit reconnaitre les efforts du gouvernement. “Il est hors de question de valider les trimestres tant qu’une échéance ne sera pas communiquée”, posera-t-il comme condition.
Une date précise
Il n’exclut pas tout de même de procéder au remplissage d’un seul trimestre si le commissaire de Ngazidja estimait que c’est la meilleure option. “Plusieurs enseignants ont des arriérés de salaires qui datent déjà de plus de 10 ans. Donc pour ne pas commettre les mêmes erreurs nous préférons serrer les coudes jusqu’à ce que les salaires de Ngazidja soient payés puisqu’ils disent attendre les états de Ndzuwani”, a-t-il fait savoir. Ce dernier qui était joint au téléphone hier, a promis au nom de ses collègues enseignants de remplir les bulletins dans 48h à partir du moment où ils apprendront le versement total du salaire des fonctionnaires de Ngazidja.
