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Ndzuani : des lycéens ont pour la deuxième fois battu le pavé à Mutsamudu

Ndzuani : des lycéens ont pour la deuxième fois battu le pavé à Mutsamudu

Éducation | -

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L’initiative de la marche appartenait aux élèves du lycée de Mutsamudu et celui de Wani. Il faut noter que plusieurs écoles privées, de Wani surtout, avaient fermé ce lundi ; difficile de dire si c’est par pure solidarité ou par crainte de voir débarquer les manifestants.

 

Des élèves d’établissements publics ont battu le pavé hier, lundi a Ndzuani, revendiquant leur droit à l’éducation et donc à l’arrêt de la grève des enseignants, qui dure déjà depuis trois semaines.  «On veut étudier.

Le temps passe», pouvait-on notamment lire sur leurs banderoles, écrites en français et en comorien. La procession, qui a été escortée par la police et la gendarmerie, a parcouru le trajet aller-retour Mutsamudu-Wani-Mutsamudu, sous le soleil accablant de la fin de la matinée.

 «Nous souhaitons terminer l’année avec notre bac en poche et devenir plus tard des hommes utiles comme d’autres. Pour cela nous avons potassé toute l’année comme des fous.

Mais voila que cette grève s’amène et, de surcroit, on nous dit qu’il ne va pas s’arrêter de sitôt ! C’est pour cela que les élèves du lycée de Wani, soutenus par quelques écoles privées et par les élèves du lycée de Mutsamudu, avons décidé de faire cette marche», expliquait aux journalistes un des manifestants.

L’initiative de cette marche appartenait donc  aux élèves du lycée de Mutsamudu et celui de Wani. Il faut noter que plusieurs écoles privées, de Wani surtout, avaient fermé ce lundi ; difficile de dire si c’est par pure solidarité ou par crainte de voir débarquer les manifestants, car le bruit avait couru la veille que cela allait se passer ainsi.

Il faut aussi noter qu’une première manifestation a été organisée la semaine dernière, avec moins de participants. La grève des enseignants des établissements scolaires publics, lancée depuis trois semaines au niveau national, est particulièrement suivie à Ndzuani, malgré un premier appel à la reprise des cours par le commissariat en charge de l’enseignement de l’île, suivi d’une réquisition des enseignants des classes d’examen, elle aussi restée lettre morte auprès des concernés.                                
 

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