Le ministre de l’Education nationale, Dr Takiddine Youssouf, a été accueilli jeudi dernier dans l’après-midi à l’antenne de Campus France Comores de Moroni par l’ambassadeur de France en Union des Comores, Sylvain Riquier. Après une visite guidée des locaux de l’antenne, le responsable de Campus France Comores, Siradjidine Said Toihir, a présenté les missions, le bilan de la campagne «Etudes en France 2021-2022» et les perspectives pour cette année 2023.
Il rappellera qu’en 2022, plus de 19 000 élèves, étudiants et parents ont été accueillis par Campus France Comores, encouragés par les proviseurs des lycées et l’administration de l’Université, à la recherche d’informations, de conseils sur les métiers et les formations.
3.160 étudiants comoriens en France contre 2.677 en 2018
«Selon les derniers chiffres de l’Unesco, 3.160 jeunes comoriens étudient en France aujourd’hui. Ce qui illustre bien la force des liens entre la France et les Comores. Un chiffre en hausse continue depuis 2018, qui à l’époque était de 2.677 jeunes», précisera-t-il.Le ministre de l’Education a vivement remercié l’équipe de Campus France et s’est engagé à continuer à poursuivre son appui au développement de la culture de l’orientation au sein des établissements comoriens. «La France reste notre premier partenaire », a-t-il d’abord abordé, avant d’ajouter que « nous ne pouvons prétendre à une émergence sans éducation, raison pour laquelle je suis entièrement reconnaissant du travail effectué par les équipes composantes de Campus France surtout dans le domaine de l’orientation des élèves. Avec l’appui du ministère de l’Education, nous allons nous associer pour le renforcement de l’amélioration de la langue française», a fait savoir Dr Takiddine Youssouf.
Le ministre de l’Education dit ne pas être inquiet des jeunes étudiants comoriens ayant terminé leurs études en France et décidés d’y rester car selon lui, «ils contribuent d’une façon ou d’une autre au développement du pays», tout en glissant un vibrant hommage à la diaspora comorienne en France.De son côté, l’ambassadeur de France en Union des Comores expliquera que Campus France Comores vise à travailler au quotidien pour l’insertion professionnelle des jeunes comoriens. «Nous avons mis en place depuis plusieurs années un consensus inclusif à travers un test nommé « evalang » qui consiste à évaluer l’étudiant pour lui faciliter la poursuite de ses études une fois arrivé sur le sol français. Il y aura toujours de la place en France pour les jeunes comoriens et je suis heureux d’accompagner et faciliter ces jeunes à leur insertion professionnelle car il y a tout un panel de formations dans les universités françaises que l’Udc ne dispose pas», a avancé Sylvain Riquier.
