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Prefec I Lancement des formations en didactique du français

Prefec I Lancement des formations en didactique du français

Éducation | -   Hamidou Ali

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Un atelier de formation en didactique du français destiné aux établissements scolaires primaires a été officiellement lancé hier lundi 14 avril par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Saïd Soule Saïd. Organisée dans le cadre du projet Prefec (projet d’appui au renforcement des compétences enseignantes en français pour l’amélioration de l’enseignement aux Comores), cette formation regroupe quarante participants venus des trois îles, parmi lesquels figurent des encadreurs, des conseillers pédagogiques, des inspecteurs du primaire, des enseignants de français langue étrangère (Fle) et des formateurs de l’Ifere (Institut de formation des enseignants et de recherche en éducation).


D’une durée de six jours, cette formation est animée par deux experts de France éducation internationale, Pascal Baud et Thierry Roussey. Les principaux modules abordés portent sur la lecture, l’oral, ainsi que le lien lecture-écriture-orthographe. « L’objectif de cet atelier est de renforcer les compétences des enseignants qui œuvrent dans les établissements scolaires primaires», a déclaré Said Soule Said lors de l’ouverture. Douze participants viennent de Ndzuani, huit de Mwali, rejoints par ceux de Ngazidja pour suivre ensemble cette session intensive.


Saluant l’initiative, le secrétaire général du ministère de l’Education a remercié l’Agence française de développement (Afd), partenaire du projet, et a souligné l’importance de telles formations régulièrement sollicitées par les enseignants pour adapter leurs méthodes pédagogiques aux évolutions du système éducatif. Il a affirmé l’engagement du ministère à poursuivre ces efforts dans le but de consolider les missions et objectifs du secteur éducatif.


Parmi les bénéficiaires, Arzèl Fahar, conseiller pédagogique et point focal du projet à Mwali, s’est réjoui de cette opportunité. «À l’heure où l’enseignement se fait essentiellement en français, il est impensable de négliger la formation dans cette langue, et notamment sa didactique. Apprendre, savoir comment apprendre et à qui s’adressent les apprentissages sont des questions essentielles », a-t-il confié.


De son côté, Raihanati Halidi, coordinatrice de l’Inspection générale de l’éducation nationale (Igen) à Mwali, a soutenu que «les formateurs du ministère devraient bénéficier de deux à trois sessions de formation tous les deux ans, car de nouvelles connaissances apparaissent constamment dans le domaine de l’éducation ».
Elle a encouragé les quarante bénéficiaires, tous professionnels de l’éducation, à s’impliquer activement dans leurs centres d’inspection pédagogique respectifs afin de valoriser les acquis de cette formation dans l’exercice de leur métier.

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