Le projet DOCET4 Africa a été officiellement lancé le jeudi 1er juin 2023 à Moroni, en présence du Dr Takididine Youssouf, ministre de l’Éducation nationale, du Dr Ibouroi Ali Tabibou, administrateur de l’Université des Comores, de Pierre Beziz, représentant de l’Union européenne aux Comores, de Cristina Giacoma, coordinatrice du projet Docet 4 Africa, du représentant de l’ambassadeur de France aux Comores, ainsi que du corps enseignant de l’Université des Comores et des responsables des universités partenaires.
Ce projet vise à mettre en place une école doctorale de l’Océan indien, axée sur l’environnement et la formation. Il s’inscrit dans le cadre du programme européen Erasmus + 2021-2027, dont l’Université des Comores est bénéficiaire grâce à sa collaboration avec les universités de Turin, de La Réunion, d’Antananarivo, de Toamasina et de Mahajanga.
Le ministre de l’Éducation nationale a fait savoir que de nombreuses étapes ont été franchies avant d’aboutir à l’ouverture de cette école doctorale. «Cette école doctorale régionale verra le jour grâce à un projet porté par la Faculté des sciences et techniques, qui fait partie des institutions associées de la région de l’Océan Indien occidental. Elle se veut multidisciplinaire, car notre pays a l’ambition de faire de l’enseignement supérieur et de la recherche, des piliers effectifs de son développement économique et social», a déclaré le Dr Takididine Youssouf.
De son côté, le Dr Ibouroi Ali Tabibou, administrateur de l’Université des Comores, a rappelé que la formation universitaire aux Comores repose sur le système Lmd, avec une extension en formation doctorale. « Le décret n°05-106/Pr du 28 novembre 2005, portant règlement général des études à l’Université des Comores, stipule également dans son chapitre 3 les modalités d’organisation du doctorat, et son article 23 précise que le doctorat est organisé sur une période de trois années d’études», a-t-il dit.
Quant à Cristina Giacoma, coordinatrice du projet Docet 4 Africa, elle a démontré l’importance du projet en ces termes : «Il nous a permis d’établir de bonnes connexions avec les entreprises et les acteurs locaux, et il a offert aux étudiants la possibilité de réaliser des travaux pratiques de recherche, dont certains ont été présentés à Mahajanga. Pendant les journées scientifiques tenues à Moroni, 15 étudiants ont obtenu leurs résultats, ce qui a fait progresser le projet d’école doctoralen».
Faissoil Fatihoudine (stagiaire)
