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Projet d’affectations des enseignants : Le travail de l’Inspection générale devrait prendre fin cette semaine

Projet d’affectations des enseignants : Le travail de l’Inspection générale devrait prendre fin cette semaine

Éducation | -   Abdou Moustoifa

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Au niveau du ministère, on espère boucler les affectations dès cette semaine. Une rencontre entre le ministre de l’Education, Salime Mahamoud, et les responsables de l’Igen sera tenue pour entériner les propositions avant la signature de l’arrêté. Il s’agit, selon le directeur de cabinet du ministère de l’Education, d’un projet qui prend en compte le problème à l’échelle nationale.

 

L’Inspection générale de l’Education nationale (Igen) devrait rendre de ses propositions d’affectation cette semaine. Un arrêté du ministre de l’Education nationale, Salime Mahamoud, officialisait, le lundi 4 novembre, la liste des inspecteurs  ainsi que des conseillers pédagogiques. Il s’agit du premier arrêté d’affectation publié cette année scolaire par le patron de l’Education. L’inspection générale de l’Education nationale(Igen), à qui on a confié la mission de proposer un projet d’affectation, y travaille. Cette tâche était réservée, jusqu’ici, aux commissariats insulaires  de l’Education. Mais tout bascule avec l’entrée en vigueur de la Constitution de 2018, adoptée le 30 juillet à l’issu d’un référendum.


Les équipes de l’inspection générale espéraient, en effet, rendre les propositions des affectations dans la première semaine de novembre. Une promesse qui est en passe d’être tenue. Selon le doyen de l’Igen, l’inspecteur Saïd Hussen, les affectations des enseignants du primaire au niveau de Ngazidja sont déjà disponibles. «Avant, les inspecteurs ne savaient pas dans quelles circonscriptions d’inspection pédagogique régionale (Cipr)  étaient-ils affectés. Mais, maintenant, tout le monde s’y mettra pour terminer le processus car ils ont eu leurs affectations. Dans toutes les îles, nous nous dirigeons vers la fin (de l’opération d’affectation, ndlr). A Ngazidja, par exemple, le travail est terminé au niveau du primaire. Nous avons comptabilisé le nombre d’enseignants, soit 1500 en tout. Le chiffre est le même à Ndzuani. Il reste au niveau des collèges et des lycées au niveau national. Cela ne nous prendra pas beaucoup de temps, car, ils ne sont pas nombreux. L’essentiel est de veiller à ne pas commettre des erreurs», a-t-il indiqué.


Saïd Hussen a également précisé que les enseignants dispensent, en ce moment, les cours dans les établissements respectifs. L’arrêté du ministre, a-t-il expliqué, permettra de confirmer les changements ou non de leurs lieux de travail. «Là où il y avait un sureffectif, l’inspection générale a procédé à des déploiements», a-t-on appris. Au niveau du ministère, on espère boucler les affectations vers la fin de la semaine. Une rencontre entre Salime Mahamoud et les responsables de l’Igen devrait avoir lieu pour entériner les propositions avant la signature de l’arrêté. «Le processus n’est pas facile. Ils se penchaient sur l’ensemble des îles. Donc, il s’agit d’un projet national», a justifié le directeur de cabinet du ministre de l’Education, Nourdine Salim Mazamba. Les affectations vont permettre aux établissements d’assurer, avec sérénité, la répartition des heures entre les enseignants déjà au travail. En attendant des textes d’application de la nouvelle constitution, le ministre, dans une note en date du 6 octobre, a demandé à l’Igen de prendre le relais, en attendant la mise en place des institutions chargées d’assurer la gestion administrative du secteur éducatif au niveau des trois îles.

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