Les prédicateurs et prêcheurs comoriens ont conclu leur troisième rencontre à Mdé, le dimanche 14 juillet dernier, sous le thème «l’importance des livres coraniques dans la préservation de l’identité islamique aux Comores». L’événement, tenu à la grande mosquée en présence d’un large public comprenant des érudits, imams et étudiants en sciences religieuses, a mis en avant «l’engagement pour renforcer les écoles coraniques traditionnelles».
Youssouf Ahamada Mdahoma, chef du groupe organisateur, a souligné «l’objectif apolitique et religieux» de cette initiative visant à «préserver la morale islamique et à combattre la déviation sociale». Dr Nourdine Mohamed Bacha a animé une conférence sur le rôle des écoles coraniques dans la société comorienne, en insistant sur leur contribution historique à l’enseignement de l’islam et des valeurs culturelles depuis plus de 1 300 ans.
Il a souligné le rôle central de ces institutions dans la lutte contre l’analphabétisme en enseignant non seulement le Coran, mais aussi la langue arabe et les principes fondamentaux de l’Islam. Les participants ont été divisés en groupes thématiques pour discuter de divers aspects liés aux écoles coraniques, notamment la nécessité de renouveler les programmes scolaires, les défis actuels auxquels font face ces institutions, et les stratégies pour assurer leur pérennité.
Parmi les recommandations clés figuraient l’adaptation des programmes éducatifs, l’amélioration des conditions de vie des enseignants et des infrastructures des écoles, ainsi que la recherche de financements pour soutenir ces initiatives.Un consensus fort est ressorti de la rencontre : «la crèche franco-arabe ne peut remplacer l’authentique école coranique», car «seule cette dernière peut véritablement préserver l’identité culturelle et religieuse comorienne».