Conformément à une note du ministère de l’Éducation nationale publiée pour la rentrée scolaire 2024-2025, 10 écoles privées à Mwali ne sont pas autorisées à exercer. Le vendredi 27 septembre dernier, le collectif des parents d’élèves s’est réuni au siège de l’Inspection générale de l’éducation nationale (Igen) à Fomboni pour comprendre les raisons de la fermeture de ces établissements et tenter de trouver une solution, d’autant plus que les élèves doivent reprendre l’école ce lundi 30 septembre. «Nous, les parents d’élèves, avons été très surpris ce matin en apprenant que les écoles dans lesquelles nos enfants sont inscrits seront fermées pour cette rentrée scolaire. Maintenant, où allons-nous inscrire nos enfants, à seulement trois jours de la reprise des cours ? », s’est interrogé Ben Djadide Mohamed, un parent d’élève parmi ceux qui se sont massivement mobilisés à l’Igen pour obtenir des explications.
Interdits d’exercer
En effet, une circulaire du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, comprenant la liste définitive des établissements scolaires privés autorisés à fonctionner sur le territoire de l’Union des Comores pour l’année scolaire 2024-2025, a largement circulé sur les réseaux sociaux.
Cette décision a provoqué de vives réactions chez certains parents, notamment en raison de l’article 2, qui stipule que «les établissements ne figurant pas sur la liste sont interdits d’exercer pour l’année scolaire 2024-2025 ». En outre, l’article 4 précise que « seuls les établissements mentionnés ci-dessus sont autorisés à déposer des dossiers pour les candidats aux examens scolaires nationaux (entrée en 6e/Cepe, Bepc et baccalauréat)» et que «tout document fourni par un établissement non autorisé ne sera pas recevable dans les administrations publiques».
Dans toute de l’île, 24 établissements sont autorisés à exercer. «Jusqu’à présent, nous ne connaissons pas les critères exacts du ministère pour justifier la fermeture de ces écoles. Pourtant, ces dix établissements nous ont montré leurs documents complets, prouvant qu’ils ont bien l’autorisation d’ouvrir », déplore Ben Djadide Mohamed, qui appelle à un terrain d’entente dans l’intérêt des centaines d’enfants inscrits dans ces écoles.À l’heure où nous écrivions ces lignes, aucune solution n’a été proposée par les autorités éducatives pour résoudre ce problème.
Par A Housni