Selon le secrétaire général de l’Intersyndical, Moussa Mfougoulie, depuis la signature du mémorandum d’entente qui a permis de désamorcer la dernière grève dans l’enseignement public, le gouvernement représenté par le gouverneur de Ngazidja, Hassani Hamadi et de Ndzuani, Abdou Salami Abdou, n’en a pas respecté les clauses. Il a souligné que seul le paiement des reliquats a été effectué. Mais les autres points n’ont pas été respectés.
Nous avons repris le chemin de l’école et procédé à la validation du deuxième trimestre de l’année dernière, achevé le troisième trimestre et préparé le déroulement des examens nationaux,
a-t-il rappelé. Par ailleurs, la commission élargie qui devait étudier les conditions nécessaires sur le cas des avancements sollicités par les enseignants du public n’est toujours pas mise en place.
Moussa Mfougoulie a souligné que lors du paiement des reliquats, les enseignants qui interviennent à Ndzuani, n’ont pas perçu le mois de janvier 2014, alors que les autres enseignants qui interviennent à Ngazidja et Mwali l’ont perçu.
Il a ajouté que les agents de l’éducation de Ngazidja n’ont toujours pas obtenu le salaire du mois de mai. Le secrétaire de l’intersyndicale a, par contre, fait savoir que lors d’une rencontre qui a eu lieu récemment avec le locataire de Mrodju, celui-ci aurait affirmé que le président de la République avait donné son accord de principe pour le paiement de ce mois d’arriéré. Et depuis ce jour, «plus rien».
Aujourd’hui, nous avons voulu prendre à témoin la population à travers la presse, puisqu’à chaque fois que nous voulons réclamer nos droits, l’opinion dit que ce n’est pas le moment approprié, et que nous devrions attendre le début de la rentrée pour poser nos conditions. Le temps est donc venu.
Si d’ici le 25 septembre 2017, date fixée pour la rentrée scolaire 2017-2018, le gouvernement ne verse pas les salaires du 5ème mois de l’année, le reliquat de janvier 2014 pour les enseignants de Ndzuani et s’il ne procède pas à la mise en place et au fonctionnement de la commission élargie, la rentrée ne se fera pas», prévient le secrétaire général de l’intersyndicale.
Allant plus loin, le conférencier a prévenu que la satisfaction d’un de ces trois points ne sera pas synonyme d’une rentrée le 25 septembre. Pour que cette rentrée soit effective, le gouvernement à tout le temps qu’il faut jusqu’au 25 septembre pour répondre à l’ensemble de ces revendications.