Les élèves, notamment ceux du lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni, sont peu nombreux à s’être présentés pour cette rentrée scolaire, qui a débuté le lundi 30 septembre dernier. Certains d’entre eux expriment même des craintes quant à une éventuelle grève dans les jours à venir. Néanmoins, le proviseur du lycée, Youssouf Idi Silam, se veut rassurant. «Nous avons effectué la rentrée avant-hier, comme cela a été communiqué par le gouvernement.
Le 23 septembre, nous avons accueilli les professeurs, et tous se sont présentés. Ils ont reçu leurs emplois du temps et ont été informés des conditions de travail et de la politique générale à suivre», a-t-il rappelé. Le proviseur précise également que, malgré la faible affluence des élèves, les cours ont débuté normalement dès le jour de la rentrée.
Une rentrée tardive
«J’espère que d’ici le 15 décembre, nous pourrons organiser les examens sans interruption, et ce, dans des conditions normales», a-t-il ajouté. Youssouf Idi Silam a souligné que la faible fréquentation des élèves en début d’année est une situation récurrente, particulièrement dans les établissements publics. Selon lui, «contrairement aux écoles privées, les élèves des lycées publics prennent généralement plus de temps avant de se présenter. Nous essayons de gérer ceux qui sont présents tout en expliquant l’importance de commencer dès le début.
Nous restons optimistes et espérons que les absents rejoindront les classes dans les prochains jours.» Un élève de la classe de première, Nizardine Abdallah, partage un sentiment positif quant à la rentrée. Tout s’est d’après lui «bien passé». «Il n’y a eu aucun problème, et nous espérons qu’il n’y aura pas de grève. C’est une crainte que beaucoup d’entre nous partagent», a-t-il confié. Il reste toutefois confiant que ses camarades rejoindront progressivement les bancs du lycée dans les jours à venir.
Réhabilitation
Par ailleurs, le projet de rénovation du lycée Said Mohamed Cheikh, initié par le programme Boundo La Malezi, demeure une priorité pour les autorités. «Ce projet est en cours depuis un certain temps. Il implique plusieurs études préalables, dont la conception du sol. Les travaux ont commencé il y a à peine deux ans. Cette année, nous entamons l’année scolaire, mais nous avons été informés que les travaux peuvent débuter à tout moment. À ce moment-là, nous devrons discuter avec l’entreprise pour déterminer la meilleure façon de procéder», a précisé Youssouf Idi Silam.