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Rentrée scolaire I Un problème d’effectifs d’enseignants se fait sentir à Mwali 

Rentrée scolaire I Un problème d’effectifs d’enseignants se fait sentir à Mwali 

Éducation | -   Antufati Soidri

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Al-watwan a démarré une série d’entretiens avec des responsables et des acteurs de l’enseignement primaire et secondaire des îles. À Mwali (2/3), la reprise des cours s’est faite dans les conditions requises malgré le manque d’enseignants dans certaines divisions au niveau du primaire. Les responsables font d’habitude appel à des bénévoles mais le ministère de l’Education n’a toujours pas, cette fois, donné son feu vert. Le manque d’enseignants touche aussi les collèges et les lycées qui doivent en plus faire face à des vols récurrents de tables-bancs.

 

La rentrée scolaire 2022-2023  a effectivement eu lieu comme prévue. Toute fois il se pose un problème d’effectifs d’enseignants.Le proviseur du lycée de Fomboni, Abdoulfakir Lahadji, dénombre un effectif de 5 enseignants manquant dans l’établissement. «Il s’agit d’un enseignant de philosophie,  un de Mathématiques, un enseignant d’histoire-Géographie, de physique-Chimie et d’informatique. Depuis que la rentrée scolaire a eu lieu,  il y a une semaine,  les élèves accusent un retard pour ces matières», a souligné le proviseur.

Manque d’enseignants et vol des tables-bancs

Au niveau des collèges, le responsable du service chargé de l’enseignement secondaire estime qu’il est encore tôt pour parler des effectifs d’enseignants et d’élèves dans les établissements  car, «les inscriptions et les transferts sont en cours et il se pose aussi un problème sur le nombre d’enseignants pour ce début de l’année scolaire».  Le même problème se pose aussi au collège de Fomboni où 3 enseignants manquent toujours. Selon le directeur du collège de Fomboni, Abdou Madi Mari «l’établissement se trouve actuellement avec un manque de 3 enseignants».


Les enseignants qui étaient chargés d’enseigner ces disciplines les années passées sont des bénévoles.  Cette fois, les responsables de ces établissements ne sont pas autorisés à faire intervenir des bénévoles.  Abdou Madi Mari a aussi exprimé un autre souci que l’établissement ne cesse de rencontrer : les vols des tables bancs.
«L’année dernière, l’établissement avait 2000 tables bancs, maintenant, on se retrouve avec 130 tables-bancs. Au cours des vacances,  des tiers se permettent d’enlever fenêtres et portes pour voler les tables bancs. Tout cela parce que le collège n’est pas sécurisé,  il n’est pas clôturé et il n’y a pas de gardien».

 
Le responsable de l’enseignement primaire à Mwali,  Zaidou Ansoya, souligne, de son côté, que la reprise des cours s’est faite dans les conditions requises malgré le manque d’enseignants dans certaines divisions. «La rentrée est réalisée mais il se pose un problème d’enseignants, nous avons fait souvent appel à des enseignants bénévoles. Ce qui n’est pas encore le cas pour le moment car le ministère n’a pas donné l’accord.  J’espère que d’ici la fin de la semaine une solution sera trouvée».

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