Les travaux de réhabilitation et d’extension du lycée de Fomboni, lancés au début de ce mois de février, se poursuivent. Pour rappel, ces travaux qui entrent dans le cadre du programme «Bundo la Malezi», financés par l’Agence française du développement (Afd), à hauteur de 997 millions de francs, sont lancés par le gouvernement comorien pour améliorer la qualité de l’éducation nationale dans un environnement scolaire sain.Quatre salles de classe sont en train d’être construites au-dessus de l’un des bâtiments principaux de ce lycée, lequel sera également réhabilité.
Une hausse des effectifs
Parallèlement à cela, l’on apprend la construction d’un autre bloc administratif qui comprendra une salle de bibliothèque, un logement de gardien, une salle de gymnase, une salle d’études et une pièce pour l’administration est également prévue. Selon un responsable du bureau d’étude de la société engagé dans les travaux, la troisième étape de ce chantier consistera à l’aménagement du terrain de sport de ce lycée.
Pour assurer efficacement la continuité de ces travaux sans interrompre les cours, tous les élèves de la classe du terminal sont transférés à l’école primaire publique de Fomboni centre, située au quartier «Angola». Une délocalisation qui présente certainement des inconvénients quant à l’apprentissage des lycéens. «Au lycée, on arrive bien à contrôler strictement nos élèves. Maintenant, nous sommes obligés de diviser l’administration pour l’annexe de Fomboni centre au profit des terminalistes», a précisé le proviseur du lycée, Abdelfakir Lahadji, avant d’ajouter qu’ «au début on avait neuf classes de terminale. Mais face à cette situation on s’est trouvé dans l’obligation de jumeler les terminales C et D pour obtenir une seule division. C’est un défi énorme à relever».
Cette année, l’effectif des élèves dans cet établissement passe de 600 à 700. L’augmentation de l’effectif est due à la fermeture des certaines écoles privées par le ministère de l’Education nationale. D’où l’urgence de réhabiliter cette école dont les travaux sont assurés par l’entreprise chinoise Cgc, sous la supervision de deux bureaux d’études. Ce chantier a un délai d’exécution de treize mois et devrait prendre fin en mars 2026.
Abdillah Housni