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Répartition des bourses marocaines : Abdallah Djalim “recadre” le commissaire de l’Enseignement de Ndzuani

Répartition des bourses marocaines : Abdallah Djalim “recadre” le commissaire de l’Enseignement de Ndzuani

Éducation | -   Abdou Moustoifa

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Suites aux déclarations tenues par le commissaire de l’Enseignement de Ndzuani, au cours desquelles il dénonçait une répartition inéquitable des bourses marocaines, le secrétaire général du ministère de l’Education a de son côté tenu à rejeter ses propos. Selon ce dernier, la commission chargée de gérer ces bourses a suivi toutes les modalités sans distinction.

 

Moins d’une semaine après les accusations portées à l’encontre du ministère de l’Education nationale pour mauvaise gestion des bourses marocaines, le secrétaire général de ce dernier n’a pas tardé à réagir. L’histoire remonte au lundi 23 octobre. Ce jour là, le commissaire à l’Enseignement de Ndzuani déclarait dans une station de  radio que la répartition des bourses d’études octroyées par le Royaume chérifien n’avait pas suivi les normes.

 


 

Lire aussi : Bourses d’études au Maroc : le commissaire Mansour Baydhoine parle “d’un partage entre Grands-comoriens”

 


 

Celui-ci accusait la commission chargée de la gestion des bourses de les avoir  partagées sans retenir les “dossier anjouanais”. Des propos qu’Abdallah Djalim niera en bloc. “ Les déclarations du commissaire sont loin de la vérité. Et je regrette qu’elles soient prononcées par un responsable comme, Mansour Baydhoine. Nous ne répartissons jamais ces bourses par île. Les  bacheliers  sont tous des comoriens” a-t-il asséné. 


Pas d’insularité

L’insularité n’a jamais été au cœur de nos travaux surtout quand il s’agit de distribuer des bourses dédiées à tous les bacheliers comoriens, a ajouté Abdallah Djalim dans un entretien qu’il a accordé à Al-watwan hier mercredi. “ Lorsque nous avons reçu les dossiers, il fallait trier parmi les candidats qui remplissaient les critères. Vouloir identifier l’origine (insulaire, ndlr)  des postulants aurait été mesquin de notre part. Je rappelle que toutes les îles étaient appelées à envoyer les dossiers. Entendre de tels raisonnements m’a vraiment choqué. Et le secrétaire général du gouvernement n’a jamais fait partie de cette commission” a-t-il regretté.  


“Sinon qu’il me dise si les bacheliers d’origine anjouanaise vivant ici et qui ont eu la chance de bénéficier ces bourses ne sont pas anjouanais”, a-t-il feint d’interroger. D’ailleurs tous les dossiers que nous avons reçus au sein de la commission ont tous été retenus. “Je peux même vous affirmer qu’il y avait bel et bien des anjouanais parmi les 125 bourses réservés aux nouveaux bacheliers. S’il veut des preuves qu’il vienne ici je lui montrerais, tous les documents lui prouvant qu’aucune île n’a été lésée encore moins Ndzuani comme il veut le faire croire” a martelé notre interlocuteur.

Au sujet des bourses supplémentaires accordées à Moroni, le secrétaire général du ministère a expliqué que cette demande avait été sollicitée après avoir constaté que le nombre des postulants dépassaient les 150 bourses disponibles.

“ Une délégation s’est rendue au Maroc. Elle était composée d’Ali Mohamed et Ali Mohamed Ali respectivement  secrétaire général  du ministère des Affaires étrangères et directeur général de l’enseignement supérieur. Ils ont donc obtenu 44 autres bourses supplémentaires. Pour le moment seuls 125 bacheliers se retrouvent sur place. Et les 65 autres boursiers qui vont poursuivre des études postuniversitaires (licence professionnelle, master et doctorat) partiront prochainement”  a-t-il fait savoir.

Abdou Moustoifa 

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