Après quatre éditions organisées successivement à Ngazidja, puis à Ndzuani, la sixième édition du Forum de l’orientation des étudiants s’est tenue ce 13 septembre à l’Alliance française de Fomboni. Cette première édition organisée à Mwali avait pour objectif d’»accompagner et inspirer la jeunesse comorienne dans ses choix éducatifs et professionnels, grâce à des conseils personnalisés, des conférences, des débats autour de parcours professionnels, des stands métiers et formations, ainsi que des informations sur les bourses d’études». A ce grand rendez-vous de l’étudiant comorien, organisé par l’association Twamaya ya Mawudu, 300 élèves venus de des quatre coins de l’île y ont pris part aux côtés de différents professionnels du privé comme du public tout comme certains de la société civile.
«Plus de 300 élèves et étudiants ont assisté à nos expositions. C’était une occasion pour eux d’exprimer leurs difficultés, car nous avons constaté que beaucoup ne savent plus quoi faire après l’obtention de leur bac. Ce Salon de l’étudiant leur a permis de mieux choisir une filière correspondant à leur niveau et facilitant leur insertion professionnelle», a expliqué Moustoifa Ahmed Mchinda, directeur des opérations de l’association Twamaya ya Mawudu. Il a également remercié Expertise France et l’Agence française de développement (Afd), leur principal partenaire financier, pour leur soutien constant à la réussite de cette initiative. «Cette journée est une véritable réussite pour nous, car nous avons accueilli plus de visiteurs que prévu», a-t-il ajouté avec satisfaction.
Chaque stand représentait une institution. Parmi les participants figuraient notamment l’Ong Maeesha, des opérateurs en télécommunication, des journalistes représentant leurs médias respectifs, la Fadesim, et bien d’autres encore. Le but de ce salon s’inscrit dans le cadre du programme Komor Initiative, visant à renforcer l’insertion professionnelle des jeunes. «L’éducation est la base de notre développement. Nous devons orienter nos enfants professionnellement, en tenant compte de leurs aptitudes mentales, plutôt qu’en suivant les avis de leurs parents. Si le taux de chômage explose aujourd’hui, c’est parce que bon nombre de jeunes diplômés ont suivi des formations qui ne répondent pas aux besoins de la nation. Nous sommes devenus pauvres sur le plan idéologique, mais pas dans la créativité. L’avenir est prometteur dans le secteur privé», selon le directeur régional du Cndrs, Haddad Salim Djabir.