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Spectacle éducatif : Le Clac de Wani clôture en beauté sa tournée

Spectacle éducatif : Le Clac de Wani clôture en beauté sa tournée

Éducation | -   Ahmed Zaidou

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Un spectacle de marionnettes captivant, inspiré d’une œuvre de feu Salim Hatubou, a marqué la fin de la tournée des Clac de Ndzuani, en sensibilisant les enfants à l’importance de l’éducation.

 

Le Clac (Centre de lecture et d’animation culturelle) de Wani a organisé la semaine dernière une représentation d’un spectacle de marionnettes intitulé «Daba, l’enfant qui n’aimait pas l’école», inspiré d’une œuvre de l’écrivain Salim Hatubou. Ce spectacle, joué par deux artistes de la Compagnie Stratagème, a clôturé une tournée dans les six Clac de Ndzuani. Il a captivé environ 60 enfants à Wani pendant une heure, qui se sont amusés tout en se sensibilisant sur l’importance de l’éducation.
Abdallah Toihar, coordinateur des Clac de Ndzuani, a noté l’importance de cette initiative soutenue par l’ambassade de France dans le cadre du projet « À vos Clac, prêts, partez ! ». L’objectif a été de sensibiliser les enfants aux avantages de l’école et aux dangers de la rue. « L’objectif a été atteint », a-t-il affirmé, tout en mentionnant d’autres ateliers à venir pour renforcer ce message.


Thomas Breant et Soumeth Ahmed, les deux artistes comédiens de la compagnie stratagème, sont fiers de faire vivre l’œuvre de Hatubou dans les différents Clacs du pays à travers ces spectacles. Pour eux, la pièce rend hommage à feu Salim Hatubou et vise à encourager les enfants à s’intéresser à la lecture et à l’apprentissage, tout en leur offrant une forme de divertissement. Ils espèrent que le spectacle incitera les enfants à ouvrir le livre de l’auteur et à explorer les Clac comme lieux de découverte et de savoir.
Environ 50 à 100 enfants ont assisté aux activités dans chaque Clac. Parmi eux, Hadjiria Elhadji, 13 ans, a exprimé son enthousiasme. Elle a particulièrement aimé la partie où « Daba, par ignorance, attache son petit frère avant de l’emmener à l’école », mais « finit par aimer l’école lui-même ». Après la représentation, les enfants ont participé à un atelier de fabrication de marionnettes, afin de stimuler leur créativité et leur imagination, tout en prolongeant cette expérience ludique et éducative.
Salim Hatubou, conteur comorien hors pair, mort en 2015, a légué un héritage littéraire riche et vibrant, où se mêlent traditions et riches enseignements.
Son œuvre continue de résonner, témoignant d’un talent exceptionnel pour faire vivre les histoires et les cultures.

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