L’examen du baccalauréat pour la session 2024 a débuté sans incident notable, jusqu’à hier dimanche, où trois candidats de la série A4 ont été pris en flagrant délit d’utilisation de smartphones pendant l’épreuve de français, au Lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni. Cet incident a jeté une ombre sur une journée qui semblait bien engagée pour les 506 élèves inscrits dans ce centre d’examen.

Dès 6 heures du matin, les portes du lycée ont été ouvertes et les enseignants ainsi que les surveillants étaient déjà en place, prêts à assurer le bon déroulement des épreuves. Selon Youssouf Idi Issilamou, chef adjoint du centre, toutes les précautions avaient été prises pour éviter les tentatives de triche, y compris la présence renforcée des forces de l’ordre. Malgré ces mesures, trois élèves ont réussi à introduire et à utiliser des téléphones portables pendant leur examen, ce qui a conduit à leur identification et à des mesures disciplinaires potentielles.

Les responsables du centre ont exprimé leur perplexité quant à la manière dont ces téléphones ont pu être introduits, malgré les contrôles à l’entrée. Youssouf Idi Issilamou a souligné que des efforts supplémentaires seraient déployés pour renforcer la vigilance lors des épreuves suivantes, notamment celle des mathématiques prévue pour aujourd’hui lundi.En dépit de cet incident, certains élèves ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement global des examens.

Abdou Adam Ridhoine, de la série D, a noté qu’il n’y avait «pas eu de rigueur excessive dans la surveillance», tandis qu’Aniya de la série A4, bien que critique sur le sujet de français, a apprécié «la modération des surveillants».La lutte contre la fraude aux examens reste une préoccupation majeure pour les autorités éducatives, notammnt celles de l’Office national des examens et concours (Onec), qui ont déjà affirmé leur intention de maintenir une surveillance stricte non seulement des élèves, mais aussi des enseignants impliqués dans la supervision.