Une mission de l’Université des Comores (Udc) composée du secrétaire général et du directeur de cabinet du président de cette institution, a rencontré la presse le mercredi 29 septembre au centre universitaire de Patsy. Selon Ahamada Salim, le Sg, lui et son collègue font la tournée des îles pour « informer et sensibiliser la population comorienne sur les avantages de l’Udc pour l’étudiant comorien et sur les orientations générales du développement du pays ».
Autrement dit, « l’étudiant comorien gagne beaucoup à étudier à l’Udc », notamment « en formation, en cohésion nationale, et en coût moins élevé de ses études ». Pour ces responsables de l’Udc, « ce n’est plus la peine aujourd’hui d’envoyer son enfant à l’étranger pour suivre des études qu’il peut faire sur place ».
Les capacités d’accueil à Patsy
L’on aurait alors pu comprendre que les bacheliers comoriens préfèrent poursuivre leurs études à l’étranger, raison pour laquelle l’administration de l’Udc veuille aujourd’hui les en dissuader. Ce n’est pas le cas. « Le centre universitaire de Patsy compte aujourd’hui de cinq mille étudiants ! Plus que la population de Patsy ! », a rétorqué Dr Mouhouyoudine, chef de scolarité. « L’université des Comores accueille l’essentiel de nos bacheliers. L’année dernière, sur un total de 6 410 bacheliers, 5593 s’étaient inscrits à l’Udc, soit 97 % ! », a renchéri le Sg. L’autre interrogation des journalistes a été celle de savoir si l’Udc a une capacité d’accueil suffisante pour tous les bacheliers comoriens.
La réponse a été que le gouvernement et l’administration universitaire y travaillent pleinement, comme à chaque année avant la rentrée.A propos de rentrée, elle pourrait avoir lieu dès le lundi 4 novembre prochain (pour le corps enseignant). Et cette année, selon toujours les conférenciers, les choses seront bien prises en main. Quinze nouvelles filières devraient venir s’ajouter aux 39 déjà existantes. Parmi elles l’agriculture, la pêche et les nouvelles technologies.
L’Udc pense également inaugurer le paiement du droit d’inscription des étudiants par voie électronique, ou encore ouvrir un « office de l’orientation et de l’insertion au service des étudiants », censé orienter les étudiants dans leurs choix d’études, mais aussi lui servir d’intermédiaire avec le monde professionnel pour son insertion après ses études. Elle projette surtout d’inaugurer son école doctorale d’ici deux ans.