Le syndicat des enseignants de l’Université des Comores a levé son mot d’ordre de grève et a annoncé sa collaboration à l’organisation des examens du premier semestre. Une bonne nouvelle. Les examens du premier semestre vont pouvoir ainsi démarrer. Plongés dans l’incertitude depuis le déclenchement de la grève, les étudiants inscrits respectivement dans les sites de Ngazidja et de Mwali vont pouvoir reprendre morale.
Le décision du Sneuc a été entérinée à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire, organisée à l’institut de formation des enseignants et de la recherche en éducations (Ifere). Ils ont motivé leur décision par le souci «de sauver les étudiants». Cette trêve ne sonne pas la fin de la grève, ont prévenu les enseignants. «Si d’ici le début du second semestre le gouvernement ne trouve pas de solution à nos revendications, alors il n’y aura pas de rentrée», ont-ils mis en garde. Les examens sont censés s’étaler jusqu’au mois de février. «Ils ont accepté de les corriger. Donc, nous mettrons les bouchées doubles pour résoudre la crise pour que la rentrée ne soit pas compromise», espère le secrétaire général de l’Université des Comores, Salim Ahamada.
Le 30 janvier
Le chef du syndicat précisera par ailleurs que les six départements de Ndzuani avaient commencé les examens depuis hier. Dans les autres sites du pays, les étudiants plus particulièrement ceux des facultés des sciences et techniques et Imamou Chafioun étaient attendus ce vendredi. «Il se pourrait qu’ils décident de commencer ensemble à partir du lundi», a laissé entendre Salim Ahamada. Pour le syndicat national des enseignants de l’université des Comores, la grève continue. «Nous avons accepté de libérer les étudiants. Juste le temps que les examens se terminent. Toutes les composantes doivent achever les examens partiels au bout de deux semaines car au-delà du 30 janvier, ça sera trop tard, à moins que nous obtenions gain de cause», a conditionné le secrétaire général du Sneuc, Abdou Saïd Mouignidaho.n