Le Syndicat national des enseignants de l’Université des Comores (Sneuc) a mis fin à son mouvement de grève après plus de deux semaines de congé forcé pour les étudiants. Ces derniers peuvent désormais reprendre le chemin des amphithéâtres. La décision du Sneuc a été prise à l’issue d’une assemblée générale des enseignants, tenue hier mardi 25 février, à l’Institut de formation des enseignants et de recherche en éducation (Ifere). La rentrée pour le compte du deuxième semestre devait avoir lieu le 10 février. Mais à cause de la grève, elle avait été compromise. Avant même l’organisation des examens du premier semestre, les enseignants avaient mis sur la table quatre revendications : le paiement de la dette auprès de la caisse de retraites, l’organisation des élections des chefs de composantes, le vote du président et l’intégration des avancements.
«Les autorités ont pris l’engagement de donner une suite à nos doléances. Pour le double scrutin, à savoir le vote des doyens et l’élection du président de l’université, ils se tiendront en juin, un mois après l’adoption par les nouveaux députés des textes récemment actualisés. D’ici le mois de juillet, l’administration règlera la facture de la caisse des retraites. Les avancements, seront inclus à partir de décembre 2020», a énuméré le parton du Sneuc, Abdou Saïd Mouignidaho, hier à la sortie de l’Ag.
Après s’être entretenu, à plusieurs reprises, avec l’administration centrale, en vue de trouver une solution à la crise, le Syndicat national des enseignants de l’université des Comores (Sneuc) avait convié les enseignants pour faire le point sur l’évolution des négociations. Le bureau a présenté les propositions avancées par les autorités.
A la question de savoir si l’on reprend les cours ou pas.
Sur 41 enseignants présents à cette session de travail, 24 se sont prononcés favorables à une reprise contre 17 qui s’y sont opposés. Mais puisque la majorité a tranché, l’assistance a pris acte. La reprise des cours devrait être effective à partir de ce mercredi. Au sujet des salaires, les enseignants auraient reçu la promesse selon laquelle, leurs salaires seraient versés au même moment que ceux des autres services de l’Etat.