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Université des Comores I Les étudiants se disent victimes de la grève du personnel

Université des Comores I Les étudiants se disent victimes de la grève du personnel

Éducation | -   Hamidou Ali

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Les étudiants de l’Université des Comores avaient annoncé que si aucune solution n’est trouvée jusqu’au 15 juillet, ils réagiraient. Ils se réservent jusqu’au samedi 20 juillet pour annoncer les modalités de leurs réactions.

 

Les étudiants de l’Université des Comores ont déposé une note à la préfecture du centre, annonçant «la possibilité de tenir une marche pacifique le lundi 22 juillet prochain». Les raisons de cette démarche incluent la grève illimitée entreprise par les enseignants et le personnel de l’Udc. Les étudiants se considèrent comme les principales victimes de cette grève illimitée, car ils traversent des situations très complexes, notamment avec certaines facultés qui n’ont pas encore finalisé les examens.


Regroupés en responsables des coopératives des différentes composantes de l’Udc, les étudiants s’inquiètent de la continuité de l’année académique. La majorité ne sait pas s’ils ont validé l’année ou non. Ceux qui ont validé ne parviennent pas à poursuivre les procédures pour s’inscrire sur place ou ailleurs, comme l’a expliqué Akram Alhadhur, secrétaire général adjoint de la coopérative de la faculté des sciences, avant-hier mercredi dans un entretien avec Al-watwan. L’étudiant a ajouté : «Nous ne savons pas encore quand nous pourrons reprendre les examens pour valider l’année.»
Une marche de protestation
des étudiants…
Akram Alhadhur a é

galement mentionné une série de rencontres qu’ils ont tenues avec certaines autorités, dont des responsables de l’administration centrale de l’Udc et le conseiller politique du directeur de cabinet du président de la République. L’objectif de ces rencontres a été de présenter leur situation et d’annoncer que si aucune solution n’est trouvée jusqu’au 15 juin, ils seraient obligés de s’exprimer le 20 juillet pour informer des modalités de leur démarche du 22 juillet prochain. L’étudiant a profité de l’occasion pour lancer un appel aux étudiants afin qu’ils s’identifient et informent de leur participation à cette initiative, pour «empêcher la participation de personnes non étudiantes».


«La quasi-totalité des étudiants ne vivent habituellement pas à Moroni. En cette période, certains étudiants poursuivent des formations techniques par-ci par-là. Cette situation les oblige à rester à Moroni, attendant désespérément la reprise des examens de deuxième session», poursuit une étudiante de la faculté de droit sollicitant l’anonymat. Elle s’est également inquiétée du silence observé par le gouvernement face à cette situation liée à des soucis d’impayés, qui continuent de mettre à mal l’année universitaire en cours et surtout la prochaine rentrée.

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