La suspension de la grève n’aura duré́ que 5 jours. Malgré́ la levée temporaire du mot d’ordre le temps de libérer les étudiants de la troisième année, les enseignants viennent à nouveau d’entrer en grève. Et refusent de changer de position tant qu’ils n’auront pas touché leur salaire du mois de juin. Initialement programmée pour lundi dernier, soit le 10 août, la rentrée pour les étudiants de la deuxième année n’a finalement pas eu lieu. Mardi 11 août, le Syndicat national des enseignants de l’Université́ des Comores (Sneuc) a été́ reçu par secrétaire général du gouvernement.

La grève figurait sur la liste des points abordés au cours de cette rencontre. Mais pour les syndicalistes, le versement du salaire du mois de juin est la clé́ de tout compromis possible. «Nous avons obtenu un accord de principe. Une commission sera mise en place pour réfléchir sur toutes les doléances des enseignants. Ils ont promis de nous payer d’ici quelques jours. Nous attendons donc le versement du salaire avant de lever le mot d’ordre», a expliqué́, le secrétaire général du Sneuc, Abdou Said Mouignidaho.

Les enseignants lors de la dernière assemblée générale organisée mardi dernier à l’Institut de formation des enseignants et de recherche en éducation (Ifere), avaient accepté́ d’organiser les examens pour ne pas punir les étudiantes de troisième année. Pour la rentrée du 10 août, en revanche, ils avaient posé́ deux conditions : le paiement du salaire du mois de juin et la distribution des équipements de protection contre le Coronavirus. Des engagements qui ne sont toujours pas honorés.

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