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Vers l’enseignement de la culture et du patrimoine national à l’école

Vers l’enseignement de la culture et du patrimoine national à l’école

Éducation | -

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Un séminaire de deux jours a eu lieu lundi et mardi derniers à l’hôtel Itsandra. Il a regroupé les acteurs du secteur éducatif et avait, notamment, pour objectif de tracer une feuille de route devant mener à une politique d’insertion de la culture et du patrimoine matériel et immatériel national dans l’enseignement primaire et secondaire.

 

L’initiative, émanant du Centre national de la documentation et de la recherche scientifique (Cndrs) veut, à travers ce séminaire et avec l’appui du Projet de renforcement du pilotage et de l’encadrement de l’éducation aux Comores (Prepeec), «étudier les conditions et les modalités qui vont permettre d’atteindre cet objectif». Nouroudine Abdallah directeur du Cndrs explique que «l’école doit aussi servir à enseigner aux enfants ce qu’est notre patrimoine culturel et naturel».

 


 


 

Il s’agissait donc de formaliser, au cours du séminaire, le contenu de cette politique, déterminer les outils pédagogiques, voir comment mobiliser les ressources humaines ou encore assurer la formation des formateurs puis celle des enseignants. Huit chercheurs se sont succédé pour exposer des thématiques s’inscrivant dans cette logique.

L’éducation du patrimoine immatériel, les grandes dates de l’histoire du pays, le peuplement des Comores, le patrimoine floral et faunique national ou encore celui océanographique sont quelques unes des thématiques exposées lors de ce séminaire. Mohamed Ahmed-Chamanga a, pour sa part, présenté la mise en forme des textes.

Sous peu, les huit travaux présentés dans ce séminaire seront regroupés sous forme d’articles scientifiques dans la revue Ya mkobe. Bourhani Nourdine, régisseur du Prepeec, indique  qu’un documentaire vidéo verra le jour pour soutenir les écrits.

Il appelle aussi à promouvoir la recherche dans le secteur éducatif dans l’optique de trouver des solutions locales aux problèmes que rencontrent le pays et ce en recourant à des Comoriens et non des experts étrangers. «Il nous faut innover et non calquer ce qui se passe ailleurs», déclare-t-il.   

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