Les assises nationales sur l’éducation se tiendront «le 2 juillet prochain» sous l’égide du chef de l’État, Azali Assoumani. Le ministre de l’Éducation nationale, Bacar Mvoulana, l’a confirmé hier lundi, à l’occasion d’une réunion technique ayant regroupé les principaux acteurs du secteur éducatif.
La rencontre, tenue dans la matinée au siège de l’Inspection générale de l’éducation nationale (Igen), visait à faire le point sur les préparatifs de ces assises. Elle a réuni des enseignants, des encadreurs pédagogiques ainsi que des représentants syndicaux. «Il s’agit d’une réunion technique impliquant les différentes parties prenantes du système éducatif, dans le but de diagnostiquer les problèmes du secteur et de préparer les assises nationales», a précisé le ministre. Reconnaissant que «l’organisation de ces assises constitue un véritable défi», Bacar Mvoulana s’est toutefois montré confiant.
«En tenant compte des recommandations de tous, nous saurons relever ce défi. Un pays sans éducation est un pays en perdition», a-t-il déclaré. Selon le ministre, ces assises se dérouleront en trois étapes : «D’abord, elles auront lieu au niveau insulaire, où toutes les composantes de la société pourront s’exprimer sur la manière dont elles souhaitent que leurs enfants soient éduqués. Ensuite, nous procéderons à la synthèse des recommandations et doléances pour élaborer un document-cadre. Ce document sera remis au chef de l’État, avant la tenue des assises nationales proprement dites.»
Initialement prévues pour septembre dernier, les assises ont été reportées à juillet. Plusieurs thématiques y seront abordées, parmi lesquelles la promotion de la formation professionnelle, l’encadrement des enseignants, et l’amélioration de leurs conditions de carrière. Les participants espèrent que ces assises permettront de dresser un diagnostic clair du système éducatif comorien et de définir des pistes concrètes pour son renforcement et son amélioration.