Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale a présidé, vendredi 25 octobre dernier à l’hôtel Retaj, l’atelier de restitution de l’analyse diagnostique des stratégies de production et de diffusion des ressources éducatives aux Comores. Le projet « Ressources éducatives », financé par l’Agence française de développement (Afd) et mis en œuvre par l’Unesco, vise à répondre aux défis liés à la mise à disposition de ressources éducatives diversifiées et de qualité pour les élèves et les établissements scolaires de 13 pays d’Afrique subsaharienne francophone, dont les Comores.
La production et la diffusion des ressources
L’objectif ultime de ce projet est d’améliorer les résultats d’apprentissage des élèves scolarisés dans ces pays grâce à l’utilisation de ressources éducatives variées, tant matérielles que numériques. La disponibilité des manuels pour chaque enfant et leur contenu a été un des axes majeurs étudiés par les participants. Regroupés en partenaires techniques et techniciens du ministère, ils se sont également penchés sur les modalités de production des ressources éducatives, les producteurs impliqués et la quantité de production en rapport avec le nombre d’élèves.
Ces derniers ont partagé les résultats de l’analyse diagnostique et discuté des recommandations visant à définir des stratégies efficaces pour la production et la diffusion de ces ressources, selon la représentante de l’Unesco, Mariama Sagna. Le secrétaire général du ministère de l’Education a rappelé que le système éducatif comorien a été fortement impacté par la pandémie de Covid-19 et le cyclone Kenneth, qui ont exacerbé les pertes d’apprentissage, les inégalités et les facteurs d’exclusion scolaire, notamment pour les groupes les plus vulnérables.
Il a affirmé qu’avec l’appui des partenaires techniques, des progrès importants ont été réalisés, notamment sur le plan quantitatif dans le développement de l’éducation. Selon Said Soulé Said, «l’accès facile à des ressources éducatives adaptées aux programmes d’enseignement permettra de renforcer les acquisitions des élèves, en s’appuyant sur un socle commun de connaissances et de compétences ».