Le suppléant du candidat du Rassemblement des Comores (Rdc), Omar Ali Said Ali à dévoile officiellement quelques propositions de loi dont il compte soumettre une fois à l’Assemblée nationale. La région de Dimani, étant historiquement une terre agricole comme le nom l’indique, Omar Ali Saïd Ali a fait comprendre que l’agriculture sera «l’une de nos grandes priorités en cherchant les voies et moyens pour développer ce secteur».
Pour lui, il faut commencer d’abord par le désenclavement des zones à potentialités agricoles. «Nous allons chercher des moyens pour assurer le développement de l’agriculture. Et pour ce faire, il faut qu’il ait des moyens juridiques et politiques qui contribueront au désenclavement total de nos régions agricoles», a-t-il précisé au cours d’un entretien accordé hier jeudi à Al-watwan.

Le suppléant revient aussi sur l’Education et la Santé. A l’entendre, la priorité sera accordée à la promotion de l’enseignement coranique, à la protection et la valorisation des traditions comoriennes. Il compte influer, une fois élu, pour l’introduction de l’éducation religieuse dans les programmes d’enseignement de base, un statut pour les maîtres coraniques et une révision des programmes scolaires au niveau de l’enseignement général, entre autres.
Pour la santé, il pense beaucoup plus à la qualité des prestations dans les centres de soins. «Nous avons trois centres régionaux, et nous allons faire à ce que les premiers soins de ces hôpitaux soient de qualité en les dotant des moyens nécessaires», annonce-il, exprimant son ambition d’œuvrer en faveur du développement des activités culturelles et sportives dans les deux régions.

Omar Ali Said compte mettre en place des groupes de réflexions de jeunes dans les régions de Washili et Dimani pour discuter des thématiques ayant trait avec la fraternité, la solidarité, l’entraide, seule condition, selon lui, d’assoir durablement la paix dans les deux régions. «Rien n’est possible sans la paix et la stabilité dans ces régions», estime-t-il. «Il faut toujours être à l’écoute des citoyens, c’est nécessaire pour le développement des régions», ajoute le suppléant qui annonce la mise en place d’un bureau «pour recueillir les doléances de tous les habitants des deux régions».

Bahiya Soulayman