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Campagne électorale / Saïd Larifou et Salim Ali Dine entrent en lice

Campagne électorale / Saïd Larifou et Salim Ali Dine entrent en lice

Elections | -   Dayar Salim Darkaoui

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Said Larifou pour ce qui est des présidentielles, Salim Ali Dine à Ngazidja et Loutfi Attoumane à Mwali s’agissant des gubernatoriales. S’ils sont inscrits en tant que candidats indépendants, c’est bien «sous l’emblème du Ridja» qu’ils vont battre campagne. Le parti a annoncé, vendredi dernier en conférence de presse, une « campagne de proximité ainsi que la signature d’une convention avec les Comoriens».

 

Les candidats Said Larifou et Salim Ali Dine ont convié la presse, vendredi 22 février, au quartier général du parti Ridja, sis à Moroni Mangani, pour annoncer leur entrée en lice dans la campagne pour les élections présidentielles et des gouverneurs du 24 mars prochain.
S’ils sont inscrits en tant que candidats indépendants, c’est bien «sous l’emblème du Ridja» que les deux hommes vont battre campagne comme l’a précisé Saïd Larifou. «Il y a dans le pays une loi qui régit les partis politiques. Le parti Ridja ne figure pas sur la liste des partis reconnus, en dépit du fait qu’il remplit toutes les conditions. Nous devions entreprendre une procédure de recours, elle n’a pas pu être menée à terme. Toujours est-il que l’important pour un parti politique, c’est d’être au rendez-vous des grandes échéances du pays. Nous y sommes aujourd’hui», explique-t-il en substance, ressassant les différentes élections auxquelles a pris part le Ridja.
A l’entendre, trois candidats concourront à ces élections pour le compte du parti. Saïd Larifou pour ce qui est des présidentielles et, s’agissant des gubernatoriales, Salim Ali Dine à Ngazidja et Loutfi Attoumane à Mwali. «A Ndzuani nous nous projetons vers une alliance», avance celui qui s’affiche comme le «vrai président». «Ce pays a besoin d’un président, un vrai. Et non d’un quidam à la tête d’une équipe qui ne pense qu’à se partager le pactole. Un vrai président, c’est celui qui est proche des citoyens. Un vrai président, c’est celui qui connait les difficultés du pays et qui est prêt à se sacrifier pour lui. Un vrai président, c’est celui qui se met à la disposition du pays quelles que soient les difficultés. Celui, en somme, qui est prêt à verser son sang, pour que grandisse le pays. Voilà ce qui fait la force d’un vrai président», laisse-t-il entendre.
L’avocat, fort de ses «dix-neuf ans de lutte politique», annonce une campagne de proximité et la signature d’une convention avec les Comoriens. «Ce sera le document phare de notre campagne. L’on ne peut pas se permettre aujourd’hui de prendre en main la destinée d’un pays et, à la fin du mandat, prendre les jambes à son cou sans rendre des comptes. Le président sortant doit faire le bilan de ses promesses de campagne. C’est vers quoi nous nous dirigeons avec cette convention», étaye-t-il. Ce fut l’occasion pour le Ridja d’annoncer son nouveau secrétaire général, Ibrahim Moindjié, après la défection de Me Baco Mohamed.
Bien qu’assumant le choix du parti de prendre part aux assises et au référendum, Saïd Larifou affirme «ne pas être fier du déroulement du scrutin référendaire» disant craindre «une grosse opération de fraude». Il a ainsi appelé tous les candidats à «se hisser à la hauteur des enjeux, faire front commun afin de s’assurer que toutes les conditions soient réunies pour que ces élections se déroulent dans la transparence». Quitte, selon lui, à les reporter. Candidat au gouvernorat de l’île de Ngazidja, Salim Ali Dine s’est lui attribué le costume de représentant
de la jeunesse, laquelle «a son mot à dire dans ces élections». Le Ridja compte revenir dans les prochains jours sur son programme proprement dit de campagne et sur les termes de la convention sus-citée.

Dayar Sd

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