Le député provisoirement élu, dans la 12è circonscription, dit reconnaitre la confiance accordée par les électeurs et électrices des 28 bureaux de votes des 11 localités de sa région de Nyumakele II. Mohamed Ahmed Saïd a, dans un entretien téléphonique avec Al-watwan, salué l’esprit démocratique manifesté par la majorité des 11.000 votants, «dominés par la jeunesse», parmi les 14.540 inscrits aux listes électorales, de Numakale II. «Ce choix placé en ma faveur et à mon suppléant, Kamal Abdallah, n’est qu’une preuve des ambitions visées par les habitants de l’île de Ndzuani en général et les habitants de notre sous-région en particulier qui ont affiché, à travers cette élection, leur adhésion aux idées du chef de l’Etat Azali Assoumani», s’est réjoui le «futur député» de Nyumakele II.
Le pays vit des changements
Mohamed Ahmed Saïd tient à renouveler ses remerciements d’abord à ceux qui l’ont choisi comme candidat et à ceux qui l’ont élu.
Ce membre du parti Crc s’est assuré «de défendre les intérêts de toute la société comorienne et ceux de sa région, sans réserve aucun».
Il a en effet salué la transparence qui a régné lors du scrutin et a, par la suite, félicité la commission électorale nationale indépendante (Ceni) et les observateurs étrangers qui ont suivi de près le déroulement du processus.
Mohamed Ahmed Saïd a profité de cette occasion pour appeler les candidats malheureux à assumer leurs responsabilités et à reconnaitre le choix de la population exprimé à travers les urnes.
Le candidat a rappelé les nouvelles étapes traversées, ces dernières années qui ont abouti à un changement de la constitution, laquelle «accorde une bonne place à la jeunesse dans les instances de prise de décision», dit-il. «Je ne comprends pas les responsables qui ignorent les efforts fournis par toute la population. Pourquoi des leaders veulent tromper la population pour leurs propres intérêts», s’est-il demandé, appelant la population à ne pas se laisser manipuler par les «opposants qui ne cherchent pas à construire le pays mais à le détruire»
Hamidou Ali
