Le parti Radhi (Rassemblement pour une alternative de développement harmonieux et intégré) a annoncé hier le retrait de son candidat Mohamed Ahamada admis au second tour de la députation qui se tiendra le 23 février prochain. «Le parti Radhi déclare solennellement se retirer du deuxième tour des élections législatives de Moroni Nord et lance un appel à ses militants et à ses électeurs à s’unir davantage et à préserver la paix et la sécurité pour la cohésion nationale et le développement du pays», indique le communiqué.

La formation politique de Houmed M’saidie, un de ses emblématiques fondateurs, n’avait qu’un candidat admis pour le second tour des élections à venir, les six autres ayant été battus dès le premier tour. Al-watwan a tenté, à plusieurs reprises, de joindre les cadres du parti Radhi, en vain. Et pour l’heure, il est difficile de faire une lecture politique de ce retrait.  Pour certains, avec le retrait de son challenger, Aboubacar Said Mdahoma, soutenu par la Convention pour le Renouveau des Comores, (Crc), principale formation au pouvoir, «ne fera qu’une bouchée de ce second tour qui n’en est même plus vraiment un». La campagne qu’il compte mener perdra sûrement (beaucoup) de sa saveur, estime-t-on dans les milieux politiques.

Le second tour se tiendra le 23 février prochain. Sur les 24 sièges à pourvoir au parlement, 19 ont été admis dès le premier tour dont 16 pour le parti au pouvoir. Le parti Orange du ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, a un représentant de la nation élu (Moroni-Sud) dès le premier tour. Il compte en revanche deux candidats (Nguwengwe et Itsandra Sud) qui vont livrer (une rude) bataille dans une dizaine de jours.