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Affaire Amine Halawi : La Cour d’appel rejette la demande de mise en liberté provisoire

Affaire Amine Halawi : La Cour d’appel rejette la demande de mise en liberté provisoire

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Réunie hier matin, la Cour d’appel a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats d’Amine Halawi, ancien directeur général de la Banque fédérale du commerce (Bfc). Cette décision a été prise à l’issue d’une audience tenue devant la Cour d’appel, le samedi 17 février.

 

 

 

Interrogé sur cette décision, Me Saïd Larifou, un des avocats de l’ancien directeur a déclaré que leur demande a été rejetée, mais “nous avons formulé une autre demande en espérant que la Cour va nous répondre favorablement”.

 


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A en croire l’avocat, cette énième demande soumise à la Cour d’appel, hier matin a été  formulée à la base de nouveaux certificats médicaux qui n’ont pas pu être présentés lors de l’audience du week-end dernier. Selon Me Saïd Larifou, l’état de santé de leur client est inquiétant et compte sur la présence de ces nouvelles pièces introduites dans la demande. Nous avons espoir qu’avec ces nouveaux certificats médicaux, la Cour d’appel va permettre à notre client d’être placé dans un centre de bien approprié.

Rappelons que l’ancien directeur général de la Bfc est poursuivi par son ancien employeur et condamné à 3 ans d’emprisonnement dont un an ferme pour blanchiment d’argent.

Cette décision qui a condamné Amine Halawi à cette sanction est assortie d’une peine pécuniaire d’un million d’euro, soit 492 millions de francs comoriens et d’un mandat de dépôt décerné à l’audience, l’ancien directeur de la Bfc est en détention depuis le samedi 14 octobre.

Lors de son jugement, l’ancien directeur a nié les faits qui lui sont reprochés et a soutenu qu’il n’y a pas eu de blanchiment d’argent, mais qu’il a ouvert ces comptes suite à l’exigence formulée par le président du Ca de la banque.

En dehors de cette procédure pénale, Amine Halawi a saisi le tribunal du travail pour réclamer des droits, évalué à plusieurs millions de francs comoriens par le service d’inspection du travail, suite à son licenciement.

Mm 

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