Vive émotion à Mrafeni, un village situé à côté de Bandaressalame peuplée essentiellement par des ouvriers originaires du Nyumakele qu’un célèbre homme politique avait installé sur ce qui était alors un domaine familial en échange de quelques faveurs électorales. Le décor posé, la vive émotion a été causée par un conflit familial qui a viré au drame.
En effet, les gendarmes ont été appelés pour intervenir sans délai sur ces lieux où des membres d’une même famille étaient en proie à une vive violence à propos d’une parcelle sur laquelle devait s’élever une construction.
Une fois arrivée dans le village, les forces de l’ordre ont ramassé un corps gisant sur le sol, celui de Taanli Siaka, dont les médecins n’ont pu que constater le décès ; et ce, malgré son transfert très rapide au Centre hospitalier de référence insulaire de Fomboni qui n’est qu’à 2 ou 3 kilomètres du lieu où s’est déroulé l’irréparable.
Les gendarmes n’ont pas été à une surprise près puisqu’en ramenant le corps au village, il n’y avait plus personne pour accueillir la dépouille du regretté.
Les présumés meurtriers étant de la même famille que la victime, ils auraient pris la fuite, sans doute pour échapper à la justice.
Les présumés assassins, des braves gens reconnus comme tels par la société, sont les frères de la victime âgée d’une trentaine d’années.
D’ailleurs, d’aucuns se demandaient si les présumés assassins n’avaient pas emprunté le chemin de la forêt qu’ils connaissaient comme leurs poches pour s’y cacher le temps que l’affaire se tasse. D’autres ont estimé qu’ils avaient prestement emprunté un kwassa à destination de Mayotte via Ndzuani “s’offrant ainsi une impunité assurée”.
Riziki