Après six ans à la tête du bureau géologique des Comores, Naoildine Houmadi a cédé à l’ancien directeur général de l’énergie, Salah Eddine Saïd Ahmed Cheikh. Celui-ci est entré en fonction à l’issue d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée ce vendredi 23 juin. Ce fût l’occasion pour le directeur sortant de dresser un bilan des activités du Bgc dont les missions consistent à superviser le secteur des ressources géologiques.
Selon le directeur sortant, le Bgc a également comme objectif de mettre en valeurs les ressources naturelles en vue de bâtir un secteur d’activité qui constitue un pilier économique principal.
Pour atteindre cet objectif, le directeur sortant a déclaré devant l’assistance que trois types de ressources ont été identifiés pour constituer le périmètre d’action du bureau, à savoir, les ressources en hydrocarbure (pétrole et gaz), les ressources énergétique (la géothermie) et les ressources minérales. Par rapport aux activités réalisées, Naoildine Houmadi a précisé que deux types de contrat sont en cours. Un contrat de prospection et deux contrats de partage de production. Selon-lui, ils ont pour but d’acquérir des données scientifiques pour la connaissance du milieu géologique, «le point de départ de toute exploration. Un premier contrat conclu avec Ion/Gxt, en 2008 et a permis l’acquisition de 9991 km de données sismiquse. Ce sont des données multi-clients destinées aux compagnies pétrolières».
Un système pétrolier présent
A en croire, toujours, le directeur sortant, un autre contrat de prospection est en cours avec la compagnie générale de géophysique et permettra d’acquérir de nouvelles données géo-scientifiques en vue d’une meilleure appréciation du potentiel en ressources du sous-sol comorien. Au sujet de ceux relatifs au partage, le directeur sortant a informé qu’il s’agit des contrats dont l’objectif est la recherche puis l’exploitation dans le cas où la recherche s’avère positive. «Les deux contrats en vigueur ont été signé savec Bahari Ressources/Discover Exploration sur les blocs 35, 36 et 37 et avec Safari Petrolum/Western Energy, sur les blocs 38, 39 et 40». Au terme de son intervention, Naoildine Houmadi a ajouté que le travail réalisé a donné lieu à des avancées importantes dans la connaissance et la compréhension de l’histoire et la nature géologique de la zone économique exclusive des Comores. «Un système pétrolier est présent».
Après avoir apprécié le travail réalisé, le nouveau patron des lieux a déclaré dans son allocution que le Bgc a «aujourd’hui de bonne base de réflexions sur ce que doivent être les Comores de demain dans l’exploitation des ressources fossiles, minières et de la géothermie». «Et je le dis avec la sincérité nécessaire que le Bgc a besoin de l’expertise technique du chef sortant et aussi de la mobilisation des compétences comoriennes les plus pointues où qu’elles se trouvent pour que nous passions enfin des projets, des études aux réalisations concrètes dans un avenir plus ou moins proche, dans le pétrole, la géothermie et les ressources minières».
Mariata Moussa