Depuis plusieurs semaines Oubeidillahi Mchangama s’en prend, à partir d’une station de radio, à des membres de ma famille et particulièrement à mon père par ailleurs mort depuis des années. Je lui ai attiré l’attention sur ces propos qui relèvent de ma vie privée par le biais, notamment, du maire du Bambao ya Djuwu.
D’autres personnes lui ont fait la même remarque. De même, dans la mesure où ces propos ont été rapportés dans une radio, j’en ai parlé à un responsable du Cnpa qui avait alors l’intérim du président du régulateur des médias, Monsieur Mohamed Youssouf.
Malheureusement, Oubeidillahi a continué. Le matin d’hier j’ai essayé de le raisonner et il m’a agressé verbalement. Je me suis trouvé dans l’obligation de défendre mon honneur, cela après avoir pris toutes les précautions citées pour lui demander de mettre fin à ces agissements.
Je peux comprendre que des gens aient pu considérer ma réaction comme inappropriée. Je leur présente toutes mes excuses. Je rappelle à ce propos que tout en étant ministre, je ne suis pas moins une personne comme une autre qui ne peut résister indéfiniment qu’on s’en prenne gratuitement à son père, un paisible père de famille sans problème.
Par ailleurs, Oubeidillahi ne détient pas de carte de presse. Je comprends donc mal que des journalistes veuillent se mêler d’une affaire privée. Etant ministre de l’information, je ne vois pas comment je pourrais m’attaquer à des hommes du métier. Les propos de Oubeidillahi étaient des attaques personnelles et n’avaient aucun rapport avec l’information et le métier d’informer.
Mohamed Daoudou