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Diaspora : Un Comorien retrouvé mort à son domicile à Majunga

Diaspora : Un Comorien retrouvé mort à son domicile à Majunga

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Un jeune comorien originaire d’Usipvo dans la région d’Itsandra a été retrouvé mort à son domicile à Majunga lundi 4 décembre dernier dans la matinée. Le jeune homme, qui résidait dans le quartier de Labatoira, ne disposait pas de passeport, de carte d’identité nationale ou de tout autre document (carte consulaire) permettant de formellement l’identifier.

 

Lundi dernier, le corps de Mohamed Oubeid aurait été retrouvé suspendu au bout d’une corde. D’aucuns parlent d’un étudiant assassiné. Propos démentis par Kouraichi Salim Maecha, président de la Coordination des étudiants comoriens à Madagascar (Cecom), qui s’est entretenu au téléphone avec le Consul comorien à Majunga. La victime ne disposant pas de papiers comoriens ni malgaches, il est difficile de certifier son identité.

Il s’agirait, dit-il, de Mohamed Oubeid, un jeune comorien âgé de 35 ans, et marié à une Malgache. C’est cette dernière qui aurait répandu la nouvelle après qu’elle aurait retrouvé son mari,  mort  des suites d’une pendaison, dans la matinée du lundi.

Homicide ou suicide ?

Les circonstances de la mort de Mohamed Oubeid demeurent floues. Ce dernier a été retrouvé suspendu au bout d’une corde. “On raconte que le jeune homme menaçait souvent de mettre fin à ses jours parce que sa famille l’avait délaissé”, confie le président de la Cecom. Une autre source affirme, dans cet élan, que

 

le jeune homme s’est rendu à Madagascar pour arranger son voyage vers la France. Malheureusement, il s’est fait arnaquer. Et sa famille, qui ne croyait pas un seul de ses mots, l’a abandonné à son sort.

 

L’épouse de la victime affirme quant à elle que c’est une dispute survenue la nuit du dimanche au lundi qui a poussé son mari au suicide. Elle déclare avoir retrouvé le corps sans vie de son mari à son réveil. Ce que certains peinent à croire, penchant plutôt pour un homicide. Difficile donc de démêler le vrai du faux dans cette tragique histoire. Aux dernières nouvelles, l’épouse serait entre les mains de la Police.

L’enterrement, prévu hier mardi 5 novembre, serait remis en cause faute d’identification formelle de la victime. “Le Consul et la communauté comorienne de Majunga font tout leur possible pour que l’enterrement puisse avoir lieu ce jour”, dira Kouraichi Salim Maecha.


Dayar Salim Darkaoui

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