“Le Mouvement du 17 février n’a jamais laissé entendre qu’il pouvait regagner les assises nationales et changer de position, comme cela est insinué dans certaines déclarations” peut-on lire sur ce document. Le mouvement campe sur sa position d’autant plus qu’il estime que les assises
s’enferment inexorablement dans des conflits internes, avec des risques éventuels d’éclatement de l’Union des Comores à cause des dérives autoritaires du pouvoir central, de l’exclusion des représentations significatives des îles et de la société civile et des manipulations au sein du Comité de pilotage des assises nationales (Cpan).
Si entre ses propos véhéments contre les assises, le M17 n’ “exclut pas la participation à de vraie assises nationales inclusives”, il met l’accent au même titre que les autorités de Ndzuani, sur la volonté de ne pas toucher la présidentielle tournante.
Le Mouvement du 17 février “ne cautionnera jamais le retour du pouvoir concentré en un seul endroit et confisqué au sommet d’un seul Etat qui dysfonctionne, sous la pression d’intérêts partisans” alors que la présidentielle tournante a permis la réconciliation et la pacification du pays en s’engageant dans un processus démocratique à en croire le communiqué du M17. Rappelons que le M17 est né à Mwali “pour la défense des accords-cadres de Fomboni”.
Mohamed Youssouf