Pour Saïd Abdou Djae, le porte-parole de la formation, une recommandation en particulier doit faire l’objet d’une attention particulière.
“Nous avons suivi les travaux et contrairement aux dires de certains, les assises ne sont pas pour Azali. Toutefois, nous avons été surpris de constater que seul le président de la République osait parler des audits pour connaitre les voleurs de la République. Les autres étaient comme hypnotisés à moins qu’ils aient subi un lavage de cerveau” a-t-il dit avant de mettre l’accent sur l’importance de ces audits.
En citant Azali Assoumani, le conférencier estime que les présidents, les ministres et les directeurs ne peuvent pas être tous des voleurs.
Les Comoriens doivent connaitre les maitres-détourneurs du pays. Cette question des audits a été bâclée malgré les appels du chef de l’Etat. Comment peut-on comprendre que certains deviennent soudainement millionnaires après quelques mois dans un poste de responsabilités financières a demandé Saïd Abdou Djaé non sans afficher une mine des plus sceptiques.
Pour le secrétaire général de cette formation, la présence de délégations des quatre iles lors des assises démontrent si besoin était que l’événement n’est pas pour le régime mais pour le peuple comorien.
“Le plus dur reste à faire maintenant raison pour laquelle les abstentionnistes peuvent revenir. Pour ces assises, la priorité reste l’intégrité territoriale, la consolidation de l’Etat et de la Nation. C’est pour ça que nous partis politiques, n’allons pas lâcher le morceau en ce qui concerne les auditions des personnes qui ont eu à gérer des responsabilités étatiques” a expliqué Didi Hamadi. Au passage, le Duja se dit être derrière la politique prônée par le régime actuel