Après des années de quasi absence, le scout Wezo Mbeli est, depuis hier, en atelier de deux jours à la direction générale de la sécurité civile. Cet atelier de formation sur la bonne gouvernance a pour objectif d’aider la nouvelle équipe à mieux «appréhender les nouvelles directives du scoutisme international».

Les travaux se déroulent sous la supervision d’un membre du bureau mondial du scoutisme en Afrique, Jacques Sandrizi, accompagné de l’expert congolais, Mussumba M. Gilbert. La prochaine étape de ce projet d’un peu plus de onze millions est de former les formateurs du scout.

Après des années d’absence sur la scène internationale à cause «du séparatisme et des frais de cotisation annuelles s’élevant à près de 150.000 fc», Wezo Mbeli refait son entrée. Madi Ali, plus connu sous le nom de Djiji, explique: «nous sommes en pleine restructuration et nous comptons redorer et revigorer le scout comorien».

Alors qu’il compte près de trois mille membres, les actifs seraient beaucoup moins nombreux sur la vingtaine de groupes (villes et villages) du pays. C’est l’Armée nationale de développement qui a payé les arriérés du scout national auprès de l’Organisation mondiale du mouvement scout (Omms).

Les membres de Wezo Mbeli projettent, désormais, de «tracer une feuille de route devant permettre au scoutisme de retrouver son aura d’antan et surtout assurer son avenir et son rôle dans le pays en attendant les élections d’un bureau permanent pour assurer le relais».