Cette décision fait suite à une bévue commise la veille sur ces mêmes lieux avec l’arrivée de l’avion laboratoire de l’Asecna qui devait faire le contrôle périodique du balisage nocturne de l’aéroport et le certifier pour une période donnée.
Mais surprise pour l’équipage qui s’est trouvée dans l’impossibilité d’effectuer sa mission à cause des mauvaises herbes qui devaient être coupées au préalable pour permettre aux installations d’être visibles en diverses altitudes et angles par l’avion.
Devant ce grave manquement à ses missions avec en prime une facture salée à payer pour un aéronef déplacé depuis Dakar pour ne rien faire , des compagnies aériennes voulant desservir Mwali mises en circuit d’attente et sans doute des pénalités à l’aviation civile comorienne , le couperet est tombé et c’est le directeur qui a payé les pots cassés. Celle qui assure désormais l’intérim n’est pas une inconnue dans le milieu de l’aviation civile puisque cadre dans l’ile en matière de sûreté aéroportuaire à l’Agence nationale de l’aviation civile et la météorologie autrement.
Cette polyglotte maniant avec aisance pour avoir été formée au pays des pharaons, français, anglais et arabe, est une femme à poigne, une qualité qu’elle devra mettre à profit pour faire face aux nombreux défis que suscitent un aéroport dont la fermeture pour certains aurait été la solution la plus sage.
Cependant, la nouvelle patronne de l’aéroport de Bandar-salama par intérim est aussi un produit de la société civile où elle a aussi appris le sens du dialogue et compromis, indispensable avec l’aide des autres cadres des lieux, pour gérer une situation proche du chaos.
Enfin les associations de lutte en faveur de la cause féminine saluent cette nomination qui est une avancée dans leur combat.
Riziki