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Cette mesure a été prise par le patron de la sécurité nationale, dans le but de réduire les accidents causés par les voitures à volant-droites. Interrogé hier sur cette affaire, Mohamed Daoudou tient à montrer que cette mesure d’interdiction tient toujours et le ministère réfléchit sur les procédures normales et le renforcement de la sensibilisation.
Le ministre précise qu’il y avait un moratoire, désormais il faudrait voir avec les services concernés, à savoir, le service des douanes pour mettre en application cette mesure.
Toute voiture à volant-droite qui arrivera à la douane sera sanctionnée d’une amende qui sera égale au prix de la voiture, a-t-il informé.
En ce qui concerne le transfert des volants droits vers la gauche, selon toujours notre interlocuteur, l’Etat a fait recours à des entreprises privées pour faire ce travail. “Nous avons fait appel à des privés et nous sommes toujours en attente et s’ils ne sont pas en mesure de le faire ou ne répondent pas aux cahiers de charges, l’Etat sera obligé de le faire, même si ce n’est pas notre vocation”, a fait savoir Mohamed Daoudou.
On rappellera que dans notre édition du 1er novembre dernier, le ministre de l’Intérieur annonçait que le gouvernement compter acquérir un kit de conversion de volant à gauche.
Aujourd’hui, selon lui, la priorité est donnée aux nationaux pour faire ce travail de transfert de volants. Il ajoutera “qu’il ya des pakistanais qui se sont présentés, mais nous leur avons signifié que ce n’est pas encore le moment. Nous voulons privilégier les comoriens et s’il n’y en a pas, on verra avec des étrangers”. Si le ministre indique qu’il ne peut donner aucune précision concernant la date du commencement des transferts des volants, il certifie par contre que l’activité se fera.
Asa