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«Les quatre personnes sont mortes il y a plus de six heures», selon le docteur Djabir Ibrahim

«Les quatre personnes sont mortes il y a plus de six heures», selon le docteur Djabir Ibrahim

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Quatre corps sans vie ont été repêchés dans une citerne à Vwadju peu après 18 heures 30. Les quatre personnes repêchées seraient mortes "il y a plus de six heures de temps". C’est la première conclusion faite, il y a quelques minutes, (20h 56) par le chef du Service des urgences au Centre hospitalier national El-Maarouf, docteur Djabir Ibrahim.

 

 

 

Le médecin a examiné les corps et a confirmé la mort de quatre personnes. "Il y a trois hommes d’à peine 30 ans et une jeune femme. Nous avons identifié les trois garçons. Ils sont tous de Hambu ya Washili. Nous avons fait un croisement d’informations avec leurs familles respectives", a indiqué le docteur Djabir Ibrahim. On a appris il y a quelques heures à El-Maarouf leurs noms usuels: "Saïd Ibrahim, Ansum Mhadji et Samuel Youssouf" tous originaires de Hambu. Al-watwan n’était pas en mesure de confirmer définitivement leurs noms officiels."Jusqu’à maintenant (21h 15), nous n’avons pas pu identifier la jeune fille", a encore souligné le docteur Djabir Ibrahim.

 

Le médecin a fait savoir qu’il était dans l’impossibilité, à son niveau, de savoir les circonstances exactes de la mort des trois personnes (les deux jeunes hommes et la jeune fille). Aucune autopsie n’ayant pas été pratiquée sur les quatre corps. Par contre, l’une d’entre elles a donné "des signes" d’une mort par noyade. "Nous avons retrouvé sa carte d’identité, il a présenté des signes montrant une mort par noyade. Mais, pour les trois autres, c’est compliqué, je ne peux rien dire pour les trois autres", a encore précisé le médecin.  

 

Selon des sources concordantes recueillies sur place par Al-watwan, les trois jeunes hommes, sans histoire, étaient "des bricoleurs" dans cette partie de la région sud d’Itsandra. Ils travailleraient dans la maçonnerie, "dans une maison éloignée des habitations" probablement appartenant à une personne originaire de Hambu. Ils sont inconnus des services de la police, selon un officier qui enquête régulièrement sur les faits de la petite délinquance à la Brigade de recherches. Il était difficile de fournir des éléments physiques de cette citerne de la mort.

 

A El-Maarouf, la rumeur "d’un possible cinquième corps" a suscité de nombreuses controverses. Un des amis rencontrés sur place a fait savoir que "les trois garçons friment toujours avec une autre personne" restée introuvable dans la journée. La police s’est rendue à nouveau sur le lieu pour vérifier de fond en comble la citerne. A noter que le procureur a ordonné l’inhumation des trois corps déjà identifiés. Le corps de la jeune fille est restée allongée sur brancard blanc à la morgue située à l’extrême sud de "l’hôpital dit Dubaï". Trois personnes, réputées proches des personnes decédées sont actuellement aux mains de la Brigade de recherche pour des interrogatoires. A suivre.

 

 Al-watwan

 

 

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