Le député rappelle que "les comoriens sont chez eux à Mayotte" et a déploré "la barrière érigée par la France pour séparer l'île de Mayotte au reste de l'archipel".
Il a aussi rappelé que "ce n'est pas par charité que la France s'est installée à Mayotte" mais que "l'objectif est militaire et économique".
Jean-Paul Lecoq a également dénoncé un "déplacement forcé de population" qui rend la France "coupable de crime contre l'humanité".
"Il faut attendre raison et permettre aux Comores de se réunifier pacifiquement, dans le respect de chacun", a poursuivi le député communiste qui a toujours défendu "le respect du droit international dans l'archipel des Comores" et qui a toujours considéré Mayotte comme une île arrachée illégalement aux Comores.
"Il ne reste que deux colonies en Afrique, le Sahara occidentale et Mayotte. Dans les deux cas la France est responsable", a-t-il conclu.