Du mardi 28 au mercredi 29 mars à Amman, en Jordanie, s’est tenu le 28ème sommet de la Ligue des Etats arabes. Le président de la République, Azali Assoumani, a rejoint la capitale jordanienne dans la nuit du mardi et a pris part à la session des chefs d’Etat et de gouvernement de mercredi.
Ils ont discuté, durant la rencontre au sommet, de l’avenir de l’organisation. Ils se sont penchés, entre autres sujets, sur la guerre syrienne, la question de la Palestine, la crise des réfugiés, etc. La Palestine a fait l’objet d’un vrai débat, surtout depuis que le nouveau président américain, Donald Trump, s’est déclaré favorable à une solution à deux Etats, mais aussi au déplacement de la capitale vers Jérusalem.
Dans son allocution, le président Azali a exprimé sa solidarité, au nom du peuple comorien, à tous les pays arabes touchés par la guerre. «Aucun Etat ne mérite de connaitre des fléaux comme la guerre. J’espère que durant ce sommet, nous trouverons une solution politique et sociale qui permettra à ces pays arabes, ravagés par des conflits armés, de retrouver la voie de la paix», a-t-il déclaré.
Une solution à deux Etats
Et d’ajouter que la résurgence des conflits dans les pays arabes confirme la nécessité de s’unir afin de conjuguer les efforts et de trouver ensemble des solutions. Le chef de l’Etat a, enfin, appelé les pays qui se sont engagés lors de la dernière conférence d’investissements de Doha à redoubler leurs efforts en remplissant leurs engagements afin de permettre aux Comores de décoller et de poursuivre le chemin du développement.
Les dirigeants des 21 pays membres de la Ligue arabe ont particulièrement mis l’accent sur les guerres en Syrie, au Yémen, en Irak et en Libye. Au terme des échanges, ils ont réaffirmé leur volonté de s’engager dans la résolution de ces conflits.
Dans sa déclaration finale, l’organisation panarabe a fait part de son attachement à l’unité du Yémen et à la réconciliation de la Lybie. Son secrétaire général, Ahmed Abdoul Gehit, a précisé que la Syrie avait besoin d’une solution qui satisfasse le peuple syrien et qui contribue à garantir l’indépendance du pays.
Au sujet des réfugiés, l’ensemble des dirigeants a demandé au conseil des ministres de l’organisation de créer un mécanisme d’aide aux pays d’accueil. La déclaration d’Amman souligne également l’appui et le soutien des pays membres à la coalition arabe, qui lutte pour le retour de la stabilité politique et sociale au Yémen.
Quant au conflit libyen, l’organisation estime qu’il est urgent de trouver une solution sécuritaire, surtout à travers l’accord de Skhirat, signé le 17 décembre dernier au Maroc. Sur cette question, la Ligue arabe s’est dite prête à appuyer les pays voisins qui se sont engagés depuis le début de la crise à trouver une solution en Lybie.
Concernant l’épineuse question palestinienne, les dirigeants arabes ont réitéré leur position : seule la solution à deux Etats peut favoriser le retour d’une paix durable dans le Proche orient
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