Les Comores vont pour la première fois présider les destinées de l’Union africaine pour une durée de 12 mois. A partir de ce samedi, le président Azali Assoumani, succèdera à son homologue sénégalais, Macky Sall au cours d’une cérémonie qui respecte des étapes bien particulières. Petit florilège.
Hymne de l’UA
Comme tout autre évènement d’une envergure, après l’installation des différentes délégations, la conférence des chefs d’États et de gouvernements de l’Union Africaine débute avec l’hymne de l’organisation.
Les discours
Avant de commencer les travaux, l’assemblée doit suivre quatre discours. Ce 36ème sommet n’échappera pas à la règle. Ainsi il y aura parmi les intervenants le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, l’allocution du pays hôte, l’Éthiopie, ensuite celle du secrétaire général de la Ligue des États Arabes puis le discours secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Le dernier intervenant qui fermera la liste sera le président sortant, Macky Sall.
La prise de fonction
L’élection du président de l’Union africaine diffère un peu d’un scrutin ordinaire dans la mesure où les candidats en lice pour le poste se mettent d’accord en amont avant la tenue de l’assemblée qui reste une formalité. C’est donc le doyen des ambassadeurs, qui lira la composition du bureau dévoilant les choix de chaque région avant de prononcer le nom du nouveau président.
Discours d’acceptation
Après son intronisation, le nouveau président en exercice reçoit des mains de son prédécesseur le drapeau de l’Union africaine et il manque avant donner son discours d’acceptation. Il se tourne alors vers le conseil juridique qui lui indique l’ordre du jour. Le président sortant est en revanche conduit vers le siège de son pays.
