Le ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, a participé, vendredi, 17 décembre, à la session de travail portant sur l’agriculture qui s’est déroulée au centre des congrès d’Istanbul. Un moment d’échanges entre les ministres africains et leur homologue turc, Bekir Pakdemirli.
Les ministres africains ont fait l’état des lieux du secteur agricole dans leurs pays respectifs. Malgré les potentialités, ils ont fait part des contraintes à l’origine de la faible production agricole et de l’insécurité alimentaire en Afrique. Les ministres ont rappelé l’impact de la pandémie sur le secteur agricole et la flambée des prix des produits des matières premières. Raison pour laquelle, les ministres ont montré la disponibilité de leurs Etats d’accueillir des partenaires turcs en vue de développer ce secteur.
Houmed M’saidie a indiqué, durant les échanges, que l’Union des Comores subit les effets du changement climatique, comme tant d’autres pays, pendant qu’il se situe dans une zone économiquement inclusive. Selon lui, ce secteur agricole couvre 45% du Pib des Comores, précisant que les effets du changement climatique et le Covid-19 mettent à rude épreuve le développement de l’agriculture africaine.
«Nous remercions les autorités turques et saluons cette initiative. Nous sommes ici pour voir l’expertise des uns et des autres ainsi que les potentialités afin que notre pays puisse relever les défis agricoles. Notre pays est disponible à travailler avec les investisseurs turcs dans ce secteur clé», a-t-il affirmé dans son intervention.
À son tour, le ministre turc de l’agriculture, Bekir Pakdemirli, a tenu à rassurer ses homologues du continent sur la prise en compte des différentes présentations et a annoncé que tout sera mesuré évalué et que la Turquie apportera des réponses à tous les défis du secteur.
Il a promis que son pays continuera à apporter son soutien aux secteurs clés, plus particulièrement l’agriculture, dans le cadre d’un dialogue durable. «L’agriculture est aussi importante que la défense militaire. A part, les effets du changement climatique, la pandémie a touché ce secteur. Les prix ne cessent d’augmenter durant ces deux dernières années.
Un dialogue entre partenaires et Etats s’impose dans la mesure où la population africaine compte un milliard de personnes», a-t-il fait constater. Convaincu de la réussite turque dans ce secteur, il a laissé savoir qu’il faudrait partager l’expertise pour une meilleure réussite.
